Trinnichellu

© juillet 2008, Striana Productions, Jean-Paul Ceccaldi, Ugo Pandolfi

Le concept du projet

 

Bantrinnichellu



Note d'intention

Un véritable web feuilleton de proximité  ancré dans la Corse d’aujourd’hui, inspiré de faits réels, avec les acteurs de la modernité. La série U Trinnichellu retrace la vie, les problèmes familiaux, les histoires de cœur, les intrigues et les soucis du quotidien des usagers et des agents du Chemin de fer de la Corse, petit véhicule, entre patrimoine et modernité, qui relie le nord et le sud de l’île et transporte, en commun, des acteurs du vivre ensemble. 

Loin des clichés et des caricatures, la série proposée envisage avec humanisme et sans tabou  que le Trinnichellu et ses incontournables passages en gare de Corte soient le cadre  d'histoires qui vont du rire aux larmes.

Un choix : deux lieux en mouvement

Au XXI ème siècle, 157,4 kilomètres  de voies ferrées sont encore exploités et en phase de modernisation. Le train corse fait partie du patrimoine insulaire. De la fin du 19ème siècle à nos jours, le Trinnichellu ne demeure pas  seulement une invitation au voyage dans l'île, il est au quotidien le théâtre de rencontres et de tranches de vie avec leurs anecdotes et leurs personnages.

U Trinnichellu devient le symbole de la Corse moderne: un nouveau train va être mis en service en 2009-2010.

Par ailleurs, si la gare principale est Bastia et le bout de ligne Ajaccio, c’est à Corte que se rencontrent les cheminots de Bastia et d’Ajaccio, dans la capitale historique et culturelle de l’île dont la jeune et dynamique Université Pascal Paoli et ses campus à dimension humaine symbolisent désormais une chance d’avenir.

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Scénario de l'épisode ZERO: Ebauche du séquentiel

© novembre 2008, Striana Productions, Jean-Paul Ceccaldi, Ugo Pandolfi, Elisabeth Milleliri, Eric Patris


Gare de Corte – Une réunion syndicale va avoir lieu.

I – EXTERIEUR JOUR

Le train d'Ajaccio arrive le premier (c'est généralement le cas). Des employés des CFC dont Vanina et Jean-Do en descendent…

Jean-Do : La réunion syndicale est dans plus d’une heure… On a le temps de se manger une tarte aux herbes !

Vanina : Pourquoi faites-vous la réunion à Corte plutôt qu’à Ajaccio ?

Jean-Do : C’est la frontière ici, tu sais bien. C’est ici que les employés bastiais remontent sur Bastia et nous les Ajaccien, nous redescendons sur Ajaccio. Un terrain neutre, si tu préfères.

Vanina : Oui, mais c’est à Bastia la gare principale. Et à Bastia je peux faire les magasins… Tiens, les Bastiacci arrivent…

Le train de Bastia entre en gare. Des employés dont Zipinu et Marie-Rose en descendent… Ils rejoignent Jean-Do et Vanina qui achètent des tartes aux herbes à la boulangerie de la gare et tous les trois entrent au (buffet de la gare) Il n'y a pas de buffet, mais un bar à côté de la gare.

II – INTERIEUR JOUR :

Les quatre récurrents se retrouvent et boivent le café en discutant…  Ils mangent leur tarte aux herbes.

Vanina : Il paraît qu’ils vont tourner une série télé sur le Trinnichellu. Vous êtes au courant ?

Zipinu : C'est pas une rumeur ! Le tournage va commencer.

Jean Do : Plus châtaigne la vie ! Ca va s’appeler !

Zipinu : Rigole pas ! C’est pas drôle. Moi, j’aimerai bien savoir ce qu’ils disent de nous dans cette série

Marie Rose : Babé…surtout qu’il parait qu’il y en a un qui te ressemble. Il râle tout le temps

III – INTERIEUR JOUR :

Antonin entre dans le café…

IV- INTERIEUR JOUR :

Marie-Rose, Vanina et Jean-do sont toujours en discussion lorsque Antonin apparaît à la porte du buffet et se dirige vers eux souriant avec son paquet de canistrelli qu’il agite devant lui…

Zipinu : Et voilà notre retraité de la SNCF avec un paquet de canistrelli…

Antonin : C’est pour vous !

Vanina: Merci monsieur

Antonin: Pas monsieur, Antonin!

Il distribue ses gâteaux secs et le premier à se servir est Jean-Do qui en goûte un..

Jean-Do : Il a un goût de… je ne sais pas quoi. Pas mauvais, mais… Tu as mis quoi dedans?

Antonin: Du "je ne sais quoi", justement. Secret défense!

Vanina : Il faut toujours ajouter un “ je ne sais quoi ” à toutes les recettes… Suivre une recette à la lettre c'est chiant… c'est presque militaire.

Marie-Rose : Vanina a raison… une recette a toujours un secret de fabrication…

Vanina : On verra le secret de fabrication du film sur le Trinnichellu…

Jean-Do : Chi tanti secret!… Ils vont nous servir la même tambouille sur les Corses, des gauloiseries sur la fainéantise, l’omerta et la vendetta. Colomba, les sauvages et le calibre. 

Zipinu : Je vais en parler tout à l’heure avec les camarades pendant la réunion. Nous pourrions aller jusqu’à la grève si on nous sert encore ces caricatures.

Vanina : Qui sait “ On ” ?…

Jean-Do: Aspetta !… Ils vont tourner sur le train des plages avec les minettes en maillot plutôt que sur la ligne Ajaccio-Bastia...

Vanina : Vous râlez avant de voir… En tous cas, s'ils sont malins, ils vont pas s'installer à Corte comme nous pour nos réunions...

Antonin se mêle à la conversation: Ah, si vous parlez de la série sur le Trinnichellu, Corte serait une bonne idée...

Zipinu:  Oh basta! On sait ce que tu vas nous dire ô Anto! Si Corte avait été un port, Bastia et Ajaccio ne seraient que des jardins... Corte, Ajaccio ou Bastia... peu importe! L'essentiel c'est qu'ils nous respectent...

Marie-Rose : Zipinu a raison ! On en a marre d’entendre toujours les mêmes plaisanteries sur nous.

Jean-Do : Comme si on avait attendu les pinzuti pour rire de nous-mêmes… Moi tout ce que j'attends, c'est qu'une Française se décide à me faire plaisir…

Tout en disant cela, Jean-Do sort un ticket de jeu -insert française des jeux sur le ticket- et le gratte fébrilement…

V – INTERIEUR JOUR :

Discussion entre les récurrents sur les magagnes et dictons corses…

- Zipinu : Alors toi, Jean-Do, tu es bien ajaccien !

- Jean-Do : Et comment? Je ne pourrais pas être bastiais: Bastia, Bastia à chi un ha sóldi un ci stia. Et puis c'est pas un balanin, même untu é finu, qui va me monter la sega.

- Zipinu : pas besoin de monter la sega à un Ajaccien. Il sait se la monter tout seul… On connaît u fiume Ajaccinu ( l’orgueil ajaccien !)

- Marie-Rose : L’orgueil ajaccien ! In Aiacciu, per tre castelli, cinquante barunelli…

- Vanina : Aujourd’hui, c’est l’inverse : cinquante châteaux pour trois barons ! Je ne citerai personne mais…

- Jean-Do : Tu vois, Antonin, qu'on n’a pas besoin des pinzuti pour se foutre de nous... Démonstration par l'absurde!

- Antonin : La vie est pleine d'infinies absurdités, qui, impudemment, n'ont même pas besoin de paraître vraisemblables, car elles sont vraies.

- Jean-Do: O Antò, si tu dois commencer à parler comme ça, la fac c'est par là, hein.

- Zipinu : En attendant si quelqu’un d’autre que Jean-Do m’avait dit que je lui montais la séga, je lui aurai répondu que je ne joue plus avec les élastiques…

- Jean-do : Je suis pas prés, comme toi, d’y faire un nœud…

- Marie-Rose : Aïo ! Basta !…Il paraît que la série télévisée a été écrite par des Corses…

- Jean-Do : Ils sont de quel village ?

Voix off :  Coupez ! C’est bon!

VI INTERIEUR/JOUR 

idem/plan d’ensemble découvrant l’équipe de tournage et les tous les acteurs prenant la pause en riant.

Générique fin.


Rédigé à 12:42 dans Continuité dialoguée, Synopsis, Séquentiel | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Présentation des 7 personnages récurrents

Jean-Do, 35 ans, conducteur, séducteur, divorcé, paternité précoce, en conflit avec la mère de son garçon qui vit sur le continent, joueur, sympathie autonomiste, chacune de ses phrases est un bon mot, ses répliques doivent devenir culte, c'est un papillon avec les femmes mais il est coincé quelque part, peur d'être blessé une seconde fois.

Joseph dit Zipinu, conducteur, à quelques jours de sa retraite, le sage et la mémoire, amateur du patrimoine chanté, c'est le cegetiste de la boite, un amoureux de la vie, un poéte qui a les pieds sur terre. Il est marié.

Antonin: Le corso-marseillais à la retraite, plus de 60 ans, cheminot à Marseile, il vient régulièrement sur le trinichellu par nostalgie, les conducteurs le supportent plus ou moins, c'est le personnage du rapport difficile avec la diaspora. Il est du même village que Jean-Do ou Zipinu. C'est un partisan de l'incinération.

Vanina, 20-25 ans,  célibataire, indépendante, bien dans sa tête et son corps, libre, elle travaille au CFC, c'est un job comme un autre pour elle, belle fille. Pour l'instant sa seule passion est sa moto de grosse cylindrée.

Marie-Rose, 40-45 ans, veuve, éléve seule son fils de 14-15 ans, femme de tête, elle sait tout faire, elle aussi est indépendante, elle est revenu vivre et travailler dans son île dans les années 80. Marie-Rose a du beaucoup de charme. Son mari est mort, il y a longtemps, dans un accident de la circulation.

Nassira, Nassi, 30 ans, corso-marocaine, elle enseigne à l'université de Corte, prend réguliérement le train pour s'y rendre, elle est vacataire, travaille également à l'université à Aix-Marseille, discipline à définir (droit ou sciences humaines). Cette séduisante et volontaire universitaire est un trait d'union permanent entre les cultures, les histoires et les peuples.

L'étudiant usager, 19-20 ans, prénom à définir, il est pompier volontaire, un passionné d'échecs, origine très modeste, il fait partie de ces étudiants qui ont choisi Corte pour des raisons économiques, pas de voiture, il travaille pour payer ses études, suit le programme incendies ou énergies renouvelables de l'Université de Corte.

Rédigé à 21:42 dans Synopsis | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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