Voyage ? par Michel Moretti

MM DRQuand je vis sortir françois 1er du feu de cheminée du quartier  saint-pierre je fus soulagé. Je ne supporte pas l'absence de pape. Le non-pape. Celui-là a un côté tangotango, bonne bouille. Sûr que les folles de la place de mai l'ont pas vu souvent, aucune trace de résistance farouche à videla... mais bon le bonhomme excelle dans le patrenôtre et le saluemarie. Ca rassure. Buon pranzo... Envie de balade, le printemps arrive. Pas folichon. L'horizon est bouché entre deux bourrasques de neige bordées de grosses vagues mugissantes. L'Egypte pas question, la Tunisie sent le barbu aussi. Je doute de l'accueil en Libye. Quant à une virée entre Damas et Alep, c'est pas le moment. Du côté de Jérusalem Gaza, c'est toujours pas la terre promise.  J'arrive pas à prendre mon billet de croisière costa. Plus moyen d'aller planquer son flouz à Chypre. En Grèce l'ouzo déprime. Y a plus de chevaux en Roumanie.  Côté italien, espagnol et portugais, c'est plus ça. La politique méditerranéenne de sarko : un succès injustement oublié ! 

J'avais bien pensé au Venezuela, mais je dois me tromper de momie. Reste Cuba où l'éternel s'éternise en survêt. Reste l'Adrar, faut s'engager, sois toi-même, la mort au coin du paysage absolu. Ca pourrait être Rome dans les jardins de l'Aventin mais comment oublier la galerie nauséeuse des tombeaux papaux. Misère.

Pour ce 19 mars, ce sera la saint-joseph, dans le quartier saint-joseph, le panzarotti d'une main, le cierge de l'autre, sur le parvis en haut des marches, là où le tout-bastia pavane. Paon paon. De rameaux en cendres. Et puis, tandis que mon Minou continue d'hiberner, parfois secoué d'une vague pulsion primsautière, mon Amour, née sous le signe de la Chèvre, escalade la pente où poussent l'asperge sauvage et le laiteron. Pardi, le petit bout de paradis... jésumarie !  


A mort Miot ! par Michel Moretti

  MM DRIls ont arrêté Miot ! Grâce à l'infaillible malignité de l'ump qui est allé geindre auprès du Conseil Constitutionnel - qui comme on le sait ne cesse de traquer l'injustice fiscale - l'exception corse  est enfin corrigée, on paiera kifkif ! Sinon, j'en viens à défendre l'homo. De l'indifférence parfois agacée, je tourne à la compréhension bienveillante. Dans cette guerre civile qui concerne quelques dizaines de fanatiques du mariage, on voit resurgir le bigot urbiorbi-travailfamillepatrie, celui-là même qui lutta contre l'abolition de la peine de mort, la contraception, l'avortement, le divorce, le pacs..., "rien ne vaut un papa et une maman" disait le dupont de nantes très croyant à ses enfants enterrés sous la terrasse, le "purin papal" dénonçait Garibaldi. Même l'Anglais vote pour le mariage gay, c'est dire ! 

Tombouctou... j'en ai tellement rêvé quand j'étais môme, avec mon Caillié d'écolier, je me voyais exténué par le désert, suant en babouches sous le tarbouche, parcourant le souk sur mon méhari baveux mais fier, incognito dans l'hostile cité secrète. Il fallait un half-track et un hélico, ça mon François l'a compris, son côté cowboy on l'avait sous-estimé !

    L'Adrar des Iforas, le Grand Erg, l'Homme Bleu, la Fiancée du Cheikh, un Chant Tamashek... et puis les manuscrits en cendre, Tunis, l'avenue Bourguiba terreuse en deuil suintante de menace islamiste, Le Caire ivre de haine. Le monde qu'on vit est triste sans Shéhérazade.

    C'est pas une goodyear pour ceux de petroplus, peugeot, renault, arcelor... un patronat avide, revenchard, inconséquent, une décennie de pouvoir ump sans partage auront suffit à ruiner l'industrie française. Conclusion attendue de l'expérimentation sarkosienne, coûteuse, destructrice.

    Et puis ce miracle de l'intégration européenne ou comment l'interdiction de circuler faite aux charrettes à cheval sur les routes roumaines influe sur la composition des lasagnes surgelées. On sait où sont passés les chevaux, où sont les charrettes , dans les étagères ikéa ? Cauchemar.

    Amore mio, on hiberne blottis sous la tente, on surveille d'un oeil la mer houleuse, la neige tombe sur Téghime, un temps à pas mettre un chèche dehors, un temps à rêver. Le Minou ronronne, le pape démissionne.


Maya, la veille...par Michel Moretti

MM DRLa fin du monde, ça fait longtemps que c'est prévu mais on n'avait pas la date. Il suffit donc d'ajouter à - 3114  13 bak'tun de 400 ans et je t'abrège les k'atun, tun, winal ou k'in qui font qu'embrouiller ce qu'on sait déjà : que la fin du mois sera difficile, surtout avec une augmentation du smic de 3 cts de l'heure. Ma, y'a qu'à... Sûr qu'on a eu des signes prémonitoires. La fin de l'ump, le copé sacré par la conare (commission nationale des recours) présidée par un paternoster condamné pour abus de vieille dame (une spécialité) ! Et le fiion créant le croupion (rump). La fiction s'essouffle... il était temps que ça se terminable. Une mammuth s'est crashée à la station Néchin du dernier métro, gégé a glissé sur ses relevés arcoo, il aurait  pu se réfugier à Taschkent où la fille de l'ouzbekh est valseuse. L'épave avait déjà flagorné sous sarko pour service fiscal rendu. Il déchoit. D'Artagnan est mort à Maestricht, défiscalisé, de Cyrano, il ne reste que le nez de Pinocchio. Misérable.

Avant que le monde finisse, ce serait bien que l'homo puisse épouser l'homo et réciproquement. Bizarre qu'on tienne tant au mariage, mais bon, ça donne droit au divorce. Ce serait bien aussi qu'on puisse disposer de sa fin avec dignité sans passer par léonetti, le dégât collatéral, l'apocalypse approximativement programmée, ou la tuerie par un fanatique salafiste ou connecticutiste.

Y a guère que le dégagement afghan* qui me satisfasse, décision lucide et réussie. Le reste reste pâteux, laborieux, brouillon. Espérons qu'il s'agisse de réflexion prudente. Mon françois besogne et le pays frustré ressemble à sa marâtre acariâtre.

Bon, c'est pas la fête et passé la fin du monde, y a encore Noël, le Jour de l'An et l'Epiphanie. Prenons des forces. Un maya à l'endroit, un maya à l'envers et l'apocalypse d'or gasme ! 

ndlr : on peut lire ou relire "le levier afghan" dans mal chronique.


Ma ché cocoetier ? par Michel Moretti

MM DRIl était une fois un cocoetier objet de tous les appétits, version du mat de cocoagne de nos ancêtres ruraux. Il faut se souvenir que le rêve ultime du macaque est de grimper à la conquête du râle, un quasi rut. Jadis l'ubu-des-macaques-populistes -ump- organisait la sélection en son sein, secrètement, dans les couloirs d'une jungle impénétrée par le vulgaire, les éliminations ne laissaient que peu de trace, sang épongé, cri étouffé, quelque noyade dans 10 cm d'eau tenait du suicide... selon les principes du centralisme dit démocratique piqué par feu rpf (remembrement-des-papys-fanatiques) au pc  (prolètaires-couillus). Les macaques sortaient alors d'un conflit sans glands mais avec la gaule !

Quelques putschs plus tard leur grand papapouchi leur assurait l'exclusivité du trafic des bananes pourvu que l'un d'eux continuât à gravir le cocoetier sur les cadavres de ses cons de pagnons étripés. L'agitation et la démagogie le disputaient à l'arbitraire et la voracité. Aucune question n'était tolérée : pas ce quoi ! Sauf que les aurangs-dégoutants avec leur chef, la pine, avançaient sur les pistes identitaires identiques non sans succès.

Les noms bizarres de leurs fureurs, pomchi, racsar, kosypidou, cachaient le prédateur sous l'exotisme. Le militant militarisé élisait à 80 % et plus selon la tradition empruntée aux sots viatiques. Le chef a toujours raison.

Las le petit dernier a chû du cocoetier éveillant la concupiscence brouillone de ses 2 ex-loufiats qui tendoient jadis leur parti. Ceux-là faute de pouvoir s'égorger en douce comme d'habitude s'essayèrent au vote de la tribu qui exulta d'urne bourrée en liste falsifiée selon l'usage tibérien. Hélas la populace ne trancha point, également troublée par l'absence d'idée autre que la promesse d'exclure les gibbons-banania et de distribuer des pains au chocolat pendant le ramadan.

Ainsi ils se retrouvèrent deux au sommet du cocoetier qui ployoit sous le poids, surtout que juju, 3eme larron, s'essaya à s'immiscer et se vit évincé sous le ricanement narquois du niqué las juste sorti des griffes du corbeau gentil qui tenoit à le boucler pour vol du camembert d'une vieille qui le vouloit bien.

On sait seulement que l'urgence-des-débiles-imbibés (udi) commence à rêver au grand apéro bien que je vois pas très bien leur boss, lord bot, grimper et se tenir en haut, vu qu'il en voit deux et ne jure que par celui de droite. On sait aussi que les fantoches-notoires (fn) se voient déjà contrôler totalement la banane nationale, la blanche, pour eux seul le gène compte. Les bonobos rigolent, ils avaient déjà opposé leur guenon dans un face à face peu-sérieux (ps).

Je te raconte pas la suite parce que je la connais pas. C'est pas vraiment marrant, c'est même carrément sinistre et lourd de menace, la copépleine. Tandis que sur l'île d'amour on fusille à bout touchant, les frères de la côte redessinent la loi littoral. 


Couacs, quoique...par Michel Moretti

26aIl a débarqué dans la cour la ferme. Tigré, gris, squelettique. Miaulant à s'en déchirer la glotte. Il s'est affalé sur l'escalier, sonné. Samu, bol de lait, croquette, coussin de soie, caresse, mot doux. En deux jours, mistigri s'est installé. Poil soyeux, queue dressée, ronron tendre et miaou impératif. En deux semaines, deux kilos. Misti trône tranquille. Couilles en moins. Faut savoir qui commande !

On sort de la réserve. Passé le temps de la noix, de la châtaigne. Point de pommes, gelées au printemps. Le champignon entre deux lunes, entre deux chasseurs. C'est l'heure de la toilette, sécateur, râteau, labour, feuilles, taille, bois mort... l'heure des soirées frisquettes au coin du poële.   

Dehors, ça caille et ça couacque. Pluie de missiles sur mon François. Il en prend plein la tronche. Il a pléthore de boutons. C'est comme ça que je l'aime. On retrouve la vie politique normale, les trucs, les machins, l'embrouille ecolo, le méchencon, la fabiuserie, la ciottise.... La hausse d'impôt socialo, forcément ça passe mieux.

Même le romney a fait miteux face à Obama. Normal !

Côté rhétorique ump, ça pioche indentitaire entre fillon qui creuse l'anti métèque contre copé l'arabo-roumain qui fustige l'arabe et le rom. Sarko l'exilé constate que la Russie se trouve naturellement en Europe. De profondis.

Dehors, cauchemars, entre la syrie où assad assassine, la chine où ping succède à pong, l'europe où merkel kontrole... systèmes diaboliques où la dette alimente la dette, où la mort alimente la mort.

On voit bien que ça part en couille comme dit Misti. Côté langue, ça vire au créole entre peugeot qui vend (mal) ses motion & emotion (?), renault drive the change (?), carrefour vend ses city-market, pas de pub sans maison à l'américaine. Même mes croquettes pour chat sont en anglais ! Dans la campagne, les bicoques pullulent, plus ou moins crépies, injures au paysage, ruineuses pour leurs pauvres proprios. Les hypermarchés s'hypertophient, moins y a de fric, plus le commerce prolifère. Côté round up, la pomme supporte pas moins d'une vingtaine de traitements. Cancers.

Sinon, mon amour m'a acheté le ferrari. C'est pas le goncourt du siècle. Ca se lit bien. Ca manque de points, on appelle ça du style et, depuis proust, ça fait chier ! Ca vaut pas une ferrari.

Je ne passe plus de SMS en Corse, peur de confusion fatale, surtout  quand j'ai vu napoléon sombrer. C'est pas solide un ferry, guère plus solide qu'une île . J'ai immatriculé ma porsche au qatar.

Je vais faire classer ma réserve. Comme j'aime pas les murs, je te filerai pas mon adresse. Attenti al gatto ! 


La vague rosse...par Michel Moretti

36aba - CopieLe devin d'antan, le prince de la combine, l'infernal génie, le secoué de visions prophétiques se planta. Il avait senti cette vague qui montait. Las... elle était rose, très rose ! Rosse. Pour la vermine, périr dans le rose est doux. Le tsunami, c'est l'égout, le gasoil, l'ordure, la putréfaction, la nausée mortelle, le rat. C'est aussi quelques procès en attente. Un quinquennat, aucune élection gagnée ! La droite continue à encenser la vision du maître. Une incompétence innée et acquise, glorifiée, érigée en système. Un champ de ruines. Politique, industrielle, économique, humaniste. Une pensée vendue au  financier, à l'individualisme, à l'exclusion, à l'immédiat, populiste, fascisante qui recueille 48.5% des voix...  Sa victoire est là qui laisse rêveuse et désarticulée une droite viciéeLa grossesse nerveuse de Nini !

La vague a été meurtrière, entre royal, lang, morano, bayrou, mélenchon, le pen...

Merci à Ségolène d'avoir démontré que la "charentaise maritime" est submersible, surtout quand elle est importée. Quand on défend la démocratie directe, de proximité, comment se planter ainsi ? Comment inventer les "charentais maritimes" ? peuplade inconnue... langue, pensée étranges... Mise à mort ! Et si François à l'Elysée, Ségolène au Perchoir, c'eut été simplement impensable et qu'on fit pour...

Kif kif bayrou, comme on dit en bearniais ! Vide, détours, solitude... il a brouté toute son herbe. Etrange fascination d'un électorat en quête de vacuité. Tu méthanes.

Et puis lang, le djaque, lifté, tifteint, épuisé de quêtes opportunistes, d'investitures vaseuses, ramené des Vosges à sa place, il avait pas mégoté dans le ralliement.  Une petite musique à la rigueur... Et puis, méluche, presque convaincant et ... convaincu. 

Quant aux restes, les morano, vaneste, le pen, lefèvre, guéand et tutti quanti... poubelle. Le suffrage universel est traversé de cette fulgurance, de cette lucidité aléatoire, parfois géniale, parfois tragique... un instinct ! Qui parfois évite la Bête !

Me replonge dans Malaparte. Sublime. A suivre après Vassili Grossmann, après Primo Levi. De quoi on est capable en guerre. La mort de thierry rolland nous a donné l'envie de regarder pourquoi pas un peu de foot, france-suède, nous baillâmes, des bouffons. Rien ne vaut un bouquin au pieu avec ma Mie. Concert de rossignols pour la Saucisse d'Eté, la plus longue ! C'est dur la Paix, c'est un Art !


Après l'effet d'eau, la biche...par Michel Moretti

36aba - CopieNouvelle douche pour Mon François, sa biche touite ! Valérie rosse svelte. Faut dire que le siège de La Rochelle a été bâclé. Ségo contre le Falorni local sur fond d'identité protestante... ça sent la grande marée ! Rajoute de la martine, de la cécile, de la journaliste avide alimentée par une consoeur de parismatch, jalouse rock, l'usurpatriste contre l'ex, mère de ses enfants... Nous, les mecs, on n'est pas grand'chose. Veau de ville renie point l'herbage ! J'eus un doute quand je vis la valérie embrayer derrière Mon François pour serrer les pognes des Corps Constitués. Lorde de l'Investiture ? J'avions point voté pour cte'là !  Elle taille sa place au sabre. Et on se croyait débarassé des hystéries d'antan.

 C'est plus dur qu'on pense d'être le Président des Bisous. On flottait dans une brume heureuse, loin des écueils eurotiques, tandis que sombrait le mélenchon brave mais tout fou. La Duflot ramait volontiers, le copé étouffait sous la le pen et ramayade expirait. Le monde était doux, bien fait.

Certes, la déclaration des revenus rappelait l'âpreté de l'impôt, la morano hurlait sa minute à vivre dans une ump encollée de fn. Certes les cadavres d'enfants syriens, ceux de nos soldats en Afghanistan dénonçaient l'absurdité. Mais justement, quelle était soft cette anesthésie qu'on savourait provisoire. Jusqu'à la gaffe tectonique...

Le divorce est toujours difficile, surtout quand on n'est pas marié. (Maxime)

Sinon  je me fais siffler (engueuler) par les pies, les merles, les tourterelles, les geais... parce que je cueille leurs cerises. Enfin celles qui ne sont ni becquetées, ni vérées, ni éclatées, ni pourries, ni trop hautes. A peine le temps de donner la becquée à ma Mie qui oeuvre pour que tout fonctionne sans personne selon le principe d'avant.

Ma Mie ? Elle touite point ! Elle gazouille.


Câlisse, hostie de grosse manif ! par Michel Moretti

NORmalchroniqueDRMM2012Ca se dit à Montréal, sur sainte-catherine entre saint-denis et saint-laurent, où ça bastonne, où ça maugrée cont' cte maudit' charest : guérir, tu payes ! étudier, tu payes ! tu manifestes, on t'envoie les cochons ! Bienvenue au magasin général !

Sûr que c'est pas la Syrie mais de quoi mettre les Québecquois en tabernac ! Ils ont pas encore leur Hollande. Paix à Felix Leclerc qui retrouve ses chiards parmi ses petits souliers. Comme un petit bonheur n'arrive jamais seul...

Après la douche glacée des Champs-Elysées (quelle idée de se balader en décapotable ?), le falcon foudroyé, y en a Un qui se défonce. Berlin, les States, l'Afghanistan... sorti de sa Corrèze, il s'éclate Mon François ! Même pas une minute pour la photo officielle. Cool, il dégaine !

Enfin, la dégaine reste à fignoler. Il fait encore un peu fagoté, comme un manque de fluidité. Il peut pas y avoir de la farine ou de la giboulée tous les jours pour bravacher. Faut me couper ou me coller cette petite mèche de chauvitude, cette cravatte chafouine qui narguent la majesté. Valérie va s'occuper de son matou. Sauf que quand il pleut, la chatte elle se mouille pas.

Mais bon, Mon François, quand il cause, c'est aut'chose que le sagouin. C'est du français avec la conjugaison, la sainte taxe et tout le tintouin. La presse remugle, en convalescence post traumatique. Y a du mou dans le closer. Difficile de passer du frénétique au normal, le temps s'épaissit, ça thrombose dans les rédactions. Sans compter les risques de disgrâce pour cause de servilité antique. Même zemmour s'émousse.

Sinon si ça coince, c'est du côté de la sciatique. Où comment somatiser a posteriori et par derrière. Ma Blonde masse son Chum, je suis heureux et je soufre. C'est comme ça la vie. Le Saigneur, il te retire d'une main ce qu'il te donne de l'autre. Pourvu qu'il soit pas Hollandais !

Supp actu : je regarde avec appréhension la vitre de la salle de réanimation du rez-de-chaussée, on m'a assuré qu'Anésthésie ne passerait pas en moto vers 4h50... Bastia cosi !


Le roi est mort, Vive le Roi ! par Michel Moretti

Normal Chronique parce que le Normal succède au mal et qu'on a pas perdu le Nor !

Louisbourg bbbjpgNormal adieu, le vulgaire chef de la meute ump aux abois serre la main comme il secoue sa salade. Sortie chaloupée avec sa meuf en survêt, sonné, tout juste joggable. Dehors, le triste guaino soigne la guape glapissante. Couper !

Normal, ivan levaî se rallie ostensiblement, l'envers vaut l'endroit. Normal, f.o.g. en rajoute, vrai savoir-faire. Normal, pujadas suit le vent, baudruche...

Au lieu de "normalement", ma grand'mère disait "automatiquement". J'ai voté pour lui, automatiquement il est élu. Il pleut, automatiquement il mouille sa chemise.

Normale l'investiture. Pas de gamin tripotant le collier de la Légion d'Honneur. Pas d'ados endimanchés. Pas de first lady sous contrat. Une prise de fonction digne, respectueuse, automatiquement ça fait plus sérieux, crédible, républicain quoi.

Normales les références à l'héritage de gauche des lois sur l'éducation de Jules Ferry, à la vie de Marie Curie, rue d'Ulm l'Ecole est Normale. Commune, l'investiture à l'Hôtel de Ville. Pas de bidouillage de droite avec la mémoire de Guy Mocquet (hein max gallo). Automatiquement ça engage, c'est fondateur. Vive 48 ! Vive la Commune !

Mais le normal c'est pas automatique. Ca dépend du contexte. On sort d'une époque où l'anormal était automatiquement normal. Où l'esprit faux faisait la vérité, l'imposture l'histoire, l'activisme l'action.

En fait, même si c'est bien barré, automatiquement faut faire gaffe. Faut pas mégoter non plus, faut faire confiance, faut choisir au nom de l'espoir, surtout quand le ciel se déchaîne et foudroie le falcon. Le normal c'est pas forcément gagné.

Est venu le temps des DS et des Ayrault, foin des aubry, des flatulences des éléphants. Chat Botté plutôt que raminagrobis. Chi sa...