Les écrits sous écrou de Jean-Pierre Santini

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Arrêté le 6 octobre 2020, l’écrivain Jean-Pierre Santini a été incarcéré à Fresnes du 12 octobre au 10 décembre. Sous écrou, il écrit.

Placé en résidence surveillée, il met au propre. Mi janvier 2021, il livre quatre manuscrits. Mi février, il valide la maquette d’un ouvrage de 448 pages.

Son édition, prise en charge par le collectif d’auteurs « operata pè Santini », réunit les trois premiers manuscrits. Son impression reste à financer à travers un appel à souscription.

Au format 148x210, cet ouvrage de 448 pages dont le prix public a été fixé à  19,00 € (+ 3,00 € participation aux frais d’envoi), peut être commandé en souscription au prix de 18,00 € (frais d’envoi offerts). 

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Une vendetta dans les cartographies des apocryphes ?

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Dans la collection « Giallo » de l’éditeur italien Delos Digital, la rubrique « Sherlockiana » compte à ce jour 328 titres rassemblant des auteurs de différentes nationalités.

Selon nos informations, il n’est pas impossible que les ayant-droits de « La Vendetta de Sherlock Holmes » rédigée en son temps par l’ingénieur corse Ugo Pandolfi  et publiée par les éditions Albiana en 2010, soumettent en 2021 la traduction de cette « vendetta » au comité éditorial de Delos Digital dont fait partie Luigi Pachi, éminent auteur des « Nuove mappe dell’apocrifo ».

La traduction en langue italienne de La Vendetta de Sherlock Holmes « a cura di Vittoria et Bruno Bonis » est en effet  désormais disponible. Elle compte 430 420 signes avec 135 notes de bas de page.


Jacques Mondoloni dans la collection culissime

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Quand les « hardeuses » sont en grève, les pornocrates dépriment. 

Jacques Mondoloni met sa plume et son ironie mordante au service d’une histoire de lutte ouvrière particulière. Délégué syndical chez les travailleurs du sexe... ce n’est pas donné à tout le monde.

Le marquis de Sale, cette audacieuse nouvelle de Jacques Mondoloni, est consultable en ligne, pour un prix modique, via internet. Elle est publiée par les éditions SKA, collection culissime, catégorie Fiction/Erotique.


E Pericoloso sporgersi, le nouveau blog du journaliste Alain Verdi

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En ce début de l’année 2021, le journaliste Alain Verdi  livre dans la nouvelle formule de son blog  E Pericoloso sporgersi une annonce prometteuse et ambitieuse.

J’espère - écrit Alain Verdi- débuter la publication d’une série d’articles sur le thème «Corse : Mafia or not mafia ». Il ne s’agira pas de révélations fracassantes. J’essayerai d’avoir une plus grande ambition : aider à réfléchir sur le thème énoncé, ci-dessus. La méthode : comparer les situations, les lois et les droits français et italiens.

A suivre avec attention et un lien à placer au plus vite dans vos favoris. Le flux RSS du nouveau blog du journaliste Alain Verdi est désormais en permanence dans notre colonne latérale.


La doyenne des auteur(e)s corses est centenaire

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La romancière Jeanne Tomasini, née Maestracci en 1920, a fêté son centième anniversaire le 25 juin dernier avec ses enfants et petits enfants.

L’auteure de « Les Obstinés », son premier roman historique, paru en 2004, a écrit neuf romans dont les quatre derniers abandonnent le romanesque pour la liberté de ton du polar.

Jeanne Tomasini est la doyenne de l’association « Noirs de Corse » qui publia en 2008 l’anthologie de  30 nouvelles policières « Piccule fictions » rassemblant  vingt-six auteur(es) au profit de l’association Handi 20.

NDLR: Toute la petite équipe de corsicapolar.eu et tous ses ami(e)s des « Piccule fictions » l’embrassent bien fort, une bonne centaine de fois, tout en respectant les gestes barrières.

Merci de vous Jeanne !


#Corse : Même les morts ne sont plus en paix par Ugo Pandolfi

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Cette image, saisie le 2 juillet 2020 sur la route du Cap corse dans le commune de San Martinu, dit quelque chose de notre société : elle dit que lorsque le prix du mètre carré frôle les 7000 Euros même les morts risquent de ne plus reposer en paix.

Depuis "Le mani sulla città", le film réalisé en 1963 par Francesco Rosi,on sait combien l'histoire et la géographie, l'urbanisme et les aménagements du territoire peuvent permettre une prise de conscience face aux menaces du futur vendu par des promoteurs immobiliers agissant dans le plus grand respect de la légalité.

En matière de terrassements, le contrat de réservation des opérateurs de ce chantier concernant la réalisation d'un petit immeuble de six niveaux, précise :"Le terrassement sera exécuté en pleine masse pour permettre la réalisation de l'infrastructure. Les terres non utilisées seront évacuées".

Si cela à de quoi rassurer les vivants, en particulier les rares qui pourront s’offrir une résidence "comme posée sur l'eau", il n'en reste pas moins qu'il y a désormais dans l'île de Corse des sépultures qui dérangent et des morts qui ne reposent plus en paix.

C'est nouveau dans une île où souvent les cimetières occupent les terrains les mieux orientés et offrent des vues imprenables.

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Libéralisme, doxa, crises et consentement de masse

DR Alain Verdi - Blog Pericoloso sporgersi

Confiné, chez lui, à Ajaccio en Corse du sud, le journaliste Alain Verdi livre quasiment au quotidien photographies, rencontres et réflexions sur la situation présente.

Le 29 avril dernier, par exemple, il s’interrogeait sur les libertés et les tentations de les limiter.

À découvrir sur son blog Pericoloso  sporgersi

Plus récemment, le 6 mai, Alain Verdi soulignait les « mots sensés face à l’insensé » de Jérôme Ferrari exprimés par l’écrivain dans un remarquable entretien réalisé par Ellen Salvi pour la série Le monde d’après de Mediapart.

Cet entretien de Jérôme Ferrari, à lire ici, est intitulé :«Le pire n’est peut-être pas toujours certain, mais il est toujours possible».


La comparatiste Mireille Gouaux-Coutrix est morte

Mireille Gouaux à Nice en 1981 - DR

Immense spécialiste du roman colonial anglais et français, audacieuse comparatiste et intellectuelle communiste exigeante, Mireille Gouaux-Coutrix est morte à Angers le 21 avril 2020 à l'âge de 89 ans.

Née le 6 mai 1931 à Oran (Algérie), de parents instituteurs descendants de petits colons originaires de l’Ariège pour son père et d’Espagne pour sa mère, professeure certifiée à 22 ans, agrégée a 29 ans,  universitaire à partir de 1966, Mireille Gouaux-Coutrix mena de front toute sa vie durant les hautes exigences de son métier d’enseignant-chercheur et ses engagements de militante syndicaliste, féministe et communiste (en Haute-Marne, dans le Var à Toulon et à Nice dans les Alpes-Maritimes en particulier).

Auteure d’une passionnante série de travaux (cours, séminaires, publications) sur l’imaginaire colonial dans le roman anglais et français de 1870 à 1914, sur l’imaginaire de la science chez Jules Verne et Elsa Triolet et sur l’imaginaire romanesque de Colette, Mireille Gouaux-Coutrix est la maîtresse d’œuvre de recherches sur l’imaginaire qui convoquent le marxisme et la psychanalyse.

Influencée, dés son hypokhâgne à Alger, par André Mandouze, Mireille Gouaux commença à travailler pour sa thèse de doctorat sous la direction de René Etiemble, puis sous la direction de Daniel-Henri Pageaux.

Sa réflexion théorique,  visant à permettre de formuler une méthode d'approche des textes littéraires, est une profonde et pertinente recherche des réponses aux questions d'ensemble concernant les rapports de l'imaginaire et de l'art à l'histoire et à l'intériorité psychique. Pour rendre compte du fait esthétique, Mireille Gouaux a ainsi conjugué les explications des courants ouverts du marxisme et de la psychanalyse, du jeune Marx à Lukacs, Brecht, Aragon, Triolet  et  Baktine, de Freud à Ehrenzweig et Lacan.

Ses travaux qui ont formé de très nombreux étudiants français et étrangers sont importants. Ils plongent dans les entrailles des auteurs qui ont accompagné toute la vie de Mireille Gouaux: Milton, Shakespeare, Conrad, Loti, Maupassant, Verne, Colette, Mallarmé, Pound,Triolet, Aragon. La richesse  de ses cours et de ses publications est immense.

Sa lucidité critique en matière politique ne l’est pas moins. Rappelant qu’à partir de Milton et avec Marx, l’utopie s’inscrit « non pas dans un ailleurs imaginaire mais dans le processus temporel lui-même, fruit de l'activité transformatrice des hommes et de leur lutte contre les forces du Mal », Mireille Gouaux, en 2006, écrivait : « il me semble aujourd’hui essentiel de construire un nouvel horizon aux espoirs humains, en tenant compte des enseignements du siècle dernier, de façon à fédérer les peuples du monde autour d’un projet plus riche, plus respectueux de la nature et des cultures, plus, donc, diversifié. Une autre utopie pour aujourd’hui. »


Décryptage de l’économie criminelle en Corse

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Saisie d’écran du site MaffiaNo.com


Le collectif Maffia NO - A vita IE vient de commencer la livraison de certains éléments de décryptage de la criminalisation de l’économie en Corse.

Un travail collectif, courageux et salutaire à saluer pour le site de cette jeunes association qui se veut un outil de sensibilisation sur les réalités mafieuses insulaires.

Cette première publication livre une pertinente grille de lecture des attentats contre les engins de chantier en Corse.

A lire pour commencer à comprendre !


GPSpopuli par Jacques Mondoloni

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Fidèle à sa généreuse et belle habitude, l'écrivain Jacques Mondoloni  offre chaque début d'année une nouvelle en guise de voeux à ses amis.

Pour 2020, il nous livre  "GPSpopuli". Merci Jacques.

 

Comme chaque année les tapis roulants s’arrêtèrent, les caméras de surveillance s’éteignirent, le GPSpopuli cessa d’encadrer la masse humaine de la planète.
Les tapis roulants hors service des super marché et des aéroports avaient pour conséquence l’impossibilité de consommer et de voyager.
Ies caméras de surveillance occultées laissaient la bride sur le cou aux délinquants, surtout aux refoulés tentés par le mal.
Le GPSpopuli, le système de guidage par géo localisation qui canalisait toutes les activités du globe, n’accompagnait plus la course du citoyen, et des marchandises. La circulation dans les villes connaissait dans les heures qui suivaient des embouteillages monstres.
Les autorités disaient que c’était la faute à un sabotage, à des grèves, ou à une panne de l’ordinateur central, voire ressortait la fable d’une Opposition, paralysante, intriguant dans l’ombre.
Les gens s’en foutaient de ce mensonge de l’Organisation. Chaque année c’était pareil : ils attendaient ce moment pour se défouler, se goinfrer de violence.
La violence se traduisait par l’incendie de banques, de voitures, n’importe lesquelles, dans les banlieues à problèmes et même aux abords des monuments du patrimoine, et des emblèmes du luxe: on savait par la télévision que les maîtres de l’Organisation se trouvaient aux sports d’hiver ou dans leur résidence secondaire, voire insulaire, protégés par la police.
La violence se traduisait par l’attaque du sexe féminin. Le mouvement #touchepasàmonclit était débordé, demandant aux femmes de rester chez soi mais la plupart passaient outre, ne voulant pas le retour de la femme au foyer d’autrefois.
La violence faisait exploser le porno, les hommes se ruaient sur les boutiques où l’on proposait des vidéos vintange sur grand écran, interdites en temps normal. Le mouvement hotfuck distribuait des magazines trash, vendait des godemichés aux passants, les incitant à passer à l’acte. La frustration due à l’espionnage de l’intime se transformait en une sarabande de vengeance.
La violence contaminait les fêtes de la bière, les bacchanales urbaines, les saturnales campagnardes, les carnavals genre moyen age, autorisés, couverts par l’Organisation ce jour là. Il y avait des bagarres gigantesques, des dégâts faramineux coûtant des millions d’euros.
Chaque année on dénombrait 1 million de viols, 1 million de morts, et des millions de victimes collatérales dans le monde entier.
Mais le Défoulement consenti par le pouvoir garantissait l’Ordre sur la planète et la pérennité de l’Organisation.

©  Jacques Mondoloni, Janvier 2019.

A découvrir dans les récentes publications de Jacques Mondoloni, deux participations à des ouvrages collectifs : Catalans aux éditions Arcanes 17 et Corse.2.0  aux éditions Maia.


Elena Piacentini a présenté à Tallone (Haute-Corse) son neuvième roman policier

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Un court extrait de la rencontre avec Elena Piacentini le 22 août dernier à Tallone (Haute-Corse) à l’occasion de la sortie nationale de son neuvième roman : «Vaste comme la nuit » ( Fleuve noir éditions).

Publié au Fleuve Noir, comme la précédente enquête de la capitaine de police Mathilde Sénéchal (Comme de longs échos, prix Transfuge du meilleur polar français), le nouvel opus d'Elena Piacentini, Vaste comme la nuit, est  disponible en librairie depuis le 22 août.. 

Le 5 septembre Elena Piacentini est à Chambéry, heureuse d'être accueillie par Isabelle,  la libraire enthousiaste de la librairie Jean-Jacques Rousseau.

Le mois de septembre de cette grande dame du noir sera bien rempli : après Tallone et Chambéry,  direction la Suisse pour le salon Livres sur les Quais à Morges, un tour à Nancy, puis à Lisle Noire.

Et ce n'est qu'un début...

Pour en savoir plus, suivez Elena Piacentini avec les pages auteurs, agenda et actualités du site Fleuve noir et  Lisez ! du groupe Editis.