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décembre 2020

Le Décameron 2.0, meilleur livre de France

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Du blog au livre, l’audacieuse et grande initiative des éditons Albiana pour nous faire entrer en résistance lors du premier confinement est récompensée par un prix à la hauteur de sa belle ambition.

Pour le projet Décameron 2020, les éditions Albiana ont en effet reçu en décembre le Trophée de l'édition 2020 dans la Catégorie Innovation du confinement décerné par Livres Hebdo, le magazine des professionnels de l'édition et de la librairie.

Ce projet collaboratif -à offrir sans tarder-  est le meilleur livre de France, issu du premier confinement.

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont rendu possible et donné vie à cette belle aventure résistante.

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L’écrivain Jean-Pierre Santini enfin libéré sous contrôle judiciaire

image from scripteur.typepad.com
Era ora ! L’operata pè Santini, engagée par ses amis artistes et gens de lettres dès son incarcération, peut enfin se terminer.

La cour d’appel de Paris qui avait confirmé, le 23 octobre, le placement en détention de Jean-Pierre Santini, a infirmé, le 9 décembre, le rejet, par les juges en novembre, de sa première demande de mise en liberté.

L'écrivain et éditeur, incarcéré à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) depuis le 10 octobre 2020 est donc désormais en liberté sous contrôle judiciaire depuis ce jeudi 10 dècembre.

«C'est évidemment l'issue espérée pour cet homme de 76 ans qui n'a jamais été condamné», a réagi -selon l’AFP- Me Raphaëlle Rischmann, son avocate, «tant au regard des éléments du dossier que des critères pouvant justifier un placement en détention provisoire».

61 jours de détention préventive

La Justice avec cette dernière décision de la cour d’appel de Paris affirme ainsi cette évidence que nous n’avons jamais cessé de faire entendre depuis le 12 octobre dernier: Rien ne justifie le maintien en détention de l’écrivain Jean-Pierre Santini.

Soixante et un jours de prison, pour en arriver là ?

Les défenseurs de la doxa sont-ils si fragiles ?

En France, les murs qui les protègent ont-ils besoin d’enfermer un homme -fut-il un idéologue- deux mois durant ? 

Voilà une question qu’elle est bonne !

Les membres du collectif qui s’était constitué pour soutenir Jean-Pierre Santini remercient tous les policiers de la pensée de nous la poser, en permanence et au quotidien.


Les motifs de 70 maires de Corse pour la libération d’un écrivain

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Occulté par les médias, le soutien des maires de l’île de Corse pour la libération sous contrôle judiciaire de l’écrivain Jean-Pierre Santini va s’amplifiant : il est passé en un mois de 20 à 70 communes.

L’appel aux 359 maires de l’île, lancé , le 2 novembre dernier, au nom du collectif Operata pè Santini par le poète Norbert Paganelli, ne cesse de prendre de l’ampleur. Il a été entendu à ce jour dans soixante et dix communes.

Les premiers magistrats de soixante et dix communes de Corse demandent en effet la libération sous contrôle judiciaire de l’écrivain-éditeur Jean-Pierre Santini, 77 ans, en détention préventive à Fresnes depuis le 10 octobre dernier.

Les « considérants » des maires de Corse

« Considérant qu’il n’existe pas en France de délit d’opinion et que les opinions de Jean-Pierre Santini ne sont pas obligatoirement les nôtres,
Considérant que des faits établis sont reprochés à cette homme, il appartient à un tribunal de le juger et de le condamner après avoir entendu sa défense,
Considérant que, pour cela, il n’est nul besoin de le priver de sa liberté en l’attente d’un procès équitable,
Considérant que si ces faits ne sont pas encore établis, il est permis de douter sérieusement de leur matérialité,
Considérant enfin qu’une justice digne de ce nom ne saurait pratiquer l’acharnement répressif envers une personne âgée de 77 ans, souffrant de diverses pathologies et ayant poursuivi une grève de la faim de trois semaines,
Par ces motifs, demandons la mise en liberté immédiate sous contrôle judiciaire de l’écrivain et éditeur Jean Pierre Santini. »

L’operata pè Santini se poursuit  et les médias l’occultent

Dans une indifférence médiatique tant régionale que nationale qui ne manque pas de faire s’interroger nombre de citoyens, en Corse autant que sur le continent, la montée en puissance des divers soutiens à l’écrivain-éditeur emprisonné se poursuit: « On continue » souligne le poète Norbert Paganelli avec le collectif Operata pè Santini.  « Merci à toutes celles et ceux qui sont directement intervenus auprès des maires pour obtenir leur soutien. »

Sur la page FB du groupe de soutien à Jean-Pierre Santini, ce 5 décembre, Norbert Paganelli appelle a poursuivre  

« Si vous pensez que certains maires peuvent encore être convaincus, contactez les directement et faites moi connaître leur réponse. Il est possible que certains se décident. »

« De mon côté - conclut Norbert Paganelli- j'ai épuisé toutes les possibilités car certaines mairies ont été contactées deux, voire trois fois par plusieurs canaux. Je vais adresser cette liste aux parlementaires afin qu'ils "fassent aussi pression" de leur côté. Tout doit être tenté. »

La lente mais indéniable progression des soutiens accordés par les premiers magistrats des communes d’une île et leurs considérants seront-ils un signal assez fort pour réveiller la curiosité des rédactions et permettre aux journalistes d’exercer leur métier ?  


Soixante maires de Corse demandent la libération de l’écrivain Jean-Pierre Santini

8C292E46-8AB6-4045-AE56-A5099E2C775AL’appel aux 359 maires de l’île, lancé , le 2 novembre dernier, au nom du collectif Operata pè Santini par le poète Norbert Paganelli, ne cesse de prendre de l’ampleur. Il a été entendu à ce jour dans soixante communes.

Les premiers magistrats de soixante communes de Corse demandent en effet la libération sous contrôle judiciaire de l’écrivain-éditeur Jean-Pierre Santini, 77 ans, en détention préventive à Fresnes depuis le 10 octobre dernier.

La liste des 60 maires signataires à la date du 2 décembre 2020

Jean Alfonsi (Serra di Ferro), Jean-Christophe Angelini (Porto-Vecchio), Paul Antona (Frasseto), Fabien Arrighi (Noceta),Dominique Baccarelli (Barrettali), Jean-Marie Balesi (San Gavino di Carbini), Pierre-François Bellini (Carbuccia), Jean Biancucci (Cuttoli-Corticchiatto), Mireille Boncompagni(Olmeta di Capocorso), Mathieu Ceccaldi (Marignana),

Maurice Chiaramonti (Poggio-Mezzana), François Chiarasini(Tavera), Barthelemy Colombani (Costa), Fortuné Felicelli(Olmo), Ange Fraticelli (Aleria), Francis Giudicci(Ghisonaccia), Jean Giuseppi (Figari), Jean-Paul Guerrieri(Palasca), Christophe Graziani (Bigorno), Paul Innocenzi(Casalta),

Alexandre de Lanfranchi (Levie), Jean-Yves Leandri (Granace),Francis Marcantei (Talasani), Etienne Marchetti (Barbaggio), Pierre Martini (Sampolo), Jean François Mattei (Monte), Alain Mazzoni (Lento), Jean-Toussaint Morganti (Ogliastro), José-Pierre Mozziconacci (Olmeto), Séverin Medori (Linguizzetta),

Vincent Micheletti (Casalabriva), Jean-Luc Millo (Olivese),Lionel Mortini (Belgodère), Marc-Antoine Nicolai (Cervione),François Orlandi (Tomino), Stéphane Orsoni (Occhiatana), Jean-Charles Orsucci (Bonifacio), Antoine Ottavi(Bastelicaccia), Gisèle Pan-Colonna (Osani), Jean-François Paoli (Pianello),

Julien Paolini (Pietroso), Pierre-Jean Poggiale (Valle di Mezzana), Pierre Poli (Eccica-Suarella), Jean-Noël Profizi(Serra di Fiumorbo), Joseph Pucci (Viggianello), André Rocchi(Prunelli di Fiumorbu), Jean-Marc Rodriguez (Poggio-di-Venaco), Jean-Baptiste Santelli (Pietra di Verde), Anne-Laure Santucci (Luri), Alexandre Sarrola (Sarrola-Carcopina),

José Sauli (Pietralba), Pierre Savelli (Bastia), Jean-Michel Simonetti (Canari), François Sorenti (Sainte Lucie de Mercurio), Jean Toma (Sari Solenzara), Marthe Tomi (Tasso),Bernard Vannucci (Pietraserena), Jean-Marie Vecchioni(Campile), Simon Venturini (Alzi), Antoine-Martin Versini (Cristinacce)

L’operata pè Santini se poursuit  et les médias l’occultent

Dans une indifférence médiatique tant régionale que nationale qui ne manque pas de faire s’interroger nombre de citoyens, en Corse autant que sur le continent, la montée en puissance des divers soutiens à l’écrivain-éditeur emprisonné se poursuit: « On continue » souligne le poète Norbert Paganelli avec le collectif Operata pè Santini.  « Merci à toutes celles et ceux qui sont directement intervenus auprès des maires pour obtenir leur soutien. »

La lente mais indéniable progression des soutiens accordés par les premiers magistrats des communes d’une île et leurs considérants seront-ils un signal assez fort pour réveiller la curiosité des rédactions et permettre aux journalistes d’exercer leur métier ?