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juillet 2017

Elena Piacentini chez Fleuvenoir: deux premières dédicaces en Corse

Echos elenapiacentini  DR

A lire en urgence. Le conseil de Michel Bussi est à suivre toutes affaires cessantes.

Le nouvel héros de la mama de Leoni est une fille: elle s'appelle Mathilde Sénéchal. Une capitaine de police à la  DIPJ de Lille  qui n’est jamais aussi brillante que sous la pression de l’urgence. Malgré ses propres fêlures, ou peut-être à cause d’elles...

Comme de longs échos, le nouveau roman d'Elena Piacentini aux éditions Fleuvenoir sera dans les librairies à partir du 24 août.

Exclusivité pour les lecteurs de son île : la romancière assure en avant-première deux dédicaces en Corse.

Elena Piacentini sera en effet  à la librairie des Palmiers à Ajaccio, jeudi 24 août de 10h à 12h30 et à la librairie Album à Bastia, vendredi 25 août de 16H30 à 19H30.


Elena Piacentini, bigame et le cœur assez grand

image from www.fleuve-editions.fr

A l'annonce de la sortie au Fleuvenoir, le 24 août, d'un nouveau roman dont le héros est une fille, Elena Piacentini a du répondre aux angoisses des fans du commandant Leoni et aux questions inquiètes de ses de plus en plus nombreux lecteurs.

C'est sur son espace FB que la romancière rassure tout le monde :

Leoni reste chez Au-delà du raisonnable, car comme le savent ceux qui l'aiment, c'est un homme fidèle et droit dans ses bottes. Sans nul doute, le regard de Véronique Ducros l'a fait grandir et continuera de le faire grandir encore. Un menuisier est capable de fabriquer de très beaux objets, même dans un petit atelier. Il lui suffit de posséder les bons outils dont le plus important est la passion.

J'ai le bonheur et la fierté d'être accueillie par la grande maison Fleuve noir - précise Elena Piacentini sur FB le 23 juillet 2017-  pour y explorer d'autres univers, sortir des sentiers de la série, bref continuer à apprendre mon métier d'écrivain en me confrontant à un autre regard éditorial, tout aussi qualitatif et exigeant. Peut-être cette nouvelle collaboration avec Fleuve Noir que nous inscrivons aussi dans la durée, donnera-t-elle envie à celles et ceux qui étaient passés à côté de mon travail de le découvrir et de l'apprécier à sa juste valeur. Pas celle des chiffres, celle des textes. D'ailleurs, les Leoni tous comme mes nouveaux ouvrages chez Fleuve noir ont en commun d'être repris par Pocket.

Je deviens donc bigame et, je vous assure, j'ai le cœur assez grand. Si grand d'ailleurs qu'en novembre une de mes nouvelles paraîtra dans un joli coffret, en bonne compagnie et guidée par une très belle plume du monde du polar. Je vous en dirai plus en temps voulu.

Avec du recul je réalise que mon chemin s'est fait au gré de mes rencontres et de mes coups de cœur. J'ai toujours suivi mon feeling sans jamais sacrifier mes valeurs. Quant à l'écriture, c'est un travail sans fin. Je ne suis arrivée nulle part et l'autosatisfaction n'aura jamais ma peau.

Ecrire c'est à chaque fois un douloureux et exaltant commencement.


#Corse : sous l'anthropologue, le cochon sauvage

image from p5.storage.canalblog.com

Parmi les quatre dernières publications des éditions A fior di carta qu'animent depuis onze ans l'écrivain Jean-Pierre Santini, la sortie (de route) au cœur de l'été (un 14 juillet) du Traité de savoir mourir à l'usage des derniers survivants, traduit du Grouiko-Corsien de la Basse Vallée de la Gravona par l'anthropologue Charlie Galibert et intitulé  La Corse après la Corse,  mérite des groniques à la hauteur de ses humeurs cochonnes.

Comme nous en sommes ici bien incapables, nous sommes allés voir plus au sud, dans les environs de la gare de Ghisonnacia, chez un spécialiste de la  supply chain  éditoriale. L'auteur du blog Isularama a du flair et livre un excellent condensé qui ne nous prend pas pour des truffes.

Avec leur disparition - écrit  Xavier Casanova - l’anthropologue s’efface sous un pseudonyme porcin. Et il s’en va labourer les paysages théoriques comme les cochons sauvages retournent les pelouses, défoncent les chemins, ruinent les murets et préparent à coup de groin le lessivage des sols au retour des pluies d’automne.

Si sauvage que soit le fouissage de l’humus, le parcours des deux suidés n’a rien de naturel. Il se projette, en fait, sur une cartographie délimitant cinq territoires de notre réalité augmenté. Ce sont les cinq parties du livre. Nous les présenterons comme cinq domaines où nos systèmes de mesure ordinaires s’effondrent, dépassés par la démesure des phénomènes « hyper » qui nous subjuguent et submergent :

  • 1. Hyper monde.
  • 2. Hyper consumérisme.
  • 3. Hyper individualisme.
  • 4. Hyper identité.
  • 5. Hyper instantanéité (fin de l’histoire).

Fin de l’histoire. L’anthropologue se suicide. Enfin, pas vraiment. Il sus-cide : il trucide le cochon (sus scrofa domesticus) si prompt à se laisser engraisser par toutes sortes d’agrainages. Le problème, c’est qu’après lui, il n’y a plus rien. Enfin, presque. Le désir est mort. Reste l’instinct.

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