Jérôme Ferrari : Au-delà de la haine, il n’y a rien qu’un vide abyssal.
07 janvier 2016
Dans le supplément hebdomadaire du quotidien Corse-Matin du 31 décembre dernier, l'écrivain Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012, livre une belle et précieuse tribune libre concernant les déplorables événements des jardins de l'Empereur.
Le slogan « Arabi fora » a, au moins, le mérite de la clarté. Au-delà de la haine, il n’y a rien qu’un vide abyssal. Toute la rhétorique identitaire, les références aux particularités de la Corse et à ses racines chrétiennes et les protestations d’apolitisme, tous les éléments de langage visant à masquer ce vide ne sont que des foutaises. Evidemment, dans un pays où le patron du Medef peut prétendre sans déclencher l’hilarité de ses interlocuteurs que son organisation est apolitique, on ne s’étonnera pas que des mouvements racistes puissent faire de même.
La lucidité de l'auteur du Sermon sur la Chute de Rome fait du bien. Allez vite lire cette tribune dans son intégralité, ici.
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