#Corse : un débat absent tourmente les électeurs de gauche
06 août 2015
Source phtographie: U ROSSU 24 FÉVRIER 2014-
http://vociaiaccini-ubloggu.elunet.fr/index.php/tag/FRONT%20DE%20GAUCHE
La menace d'un retour de la Droite insulaire aux affaires de la collectivité de Corse justifie-t-elle tous les compromis ?
Voire les compromissions ?
Avec le clan de Paul Giacobbi ?
C'est la question qui dérange à la veille des élections territoriales qui se dérouleront les 6 et 13 décembre prochain.
Les communistes corses en premier lieu dont l'électorat s'interroge sur la portée, in fine, de la candidature de Dominique Bucchini, figure emblématique du PCF dans l'île.
A Corte, le 18 juillet dernier, si le rappel des fondamentaux des idéaux de la gacuhe étaient bien à l'ordre du jour, le débat de fond concernant les alliances possibles au second tour, voire au troisième, n'avait pas lieu d'être pour les chefs de file du PCF.
Il n'a pas eu lieu. C'est le sentiment que les militants du mouvement Ensemble Gauche Alternative, l'une des trois composantes du Front de Gauche insulaire, expriment avec Francis Peretti de Manca Alternativa.
Sans surprise, rapporte Francis Peretti- nous avons confirmation de la position du PCF et apparenté qui se résume en quelques mots : les élu-e-s ont bien travaillé, la liste se fera autour des élus sortants, la tête de liste est toute désignée, le FDG, c’est le PCF, on négocie au second tour.
Aucune réponse à notre demande d’assemblée citoyenne organisée par les composantes du FDG.
Que le PCF désigne sa tête de liste pourquoi pas ! Mais n’est-il pas plus urgent d’abord de rassembler les militants et sympathisants, de définir tous ensemble notre ligne politique, de créer une dynamique ?
Le combat contre l’austérité, ne se mène pas qu’au premier tour !
Nos électeurs ont besoin de savoir quelle sera notre attitude au second tour et n’accepterons pas des alliances avec ceux qui soutiennent cette politique libérale.
Il est encore temps de rassembler notre Gauche, il suffit de le vouloir.
Six petits jours caniculaires après l'annonce à Venaco par Paul Giacobbi de sa candidature en binôme avec Maria Guidicelli, conseillère exécutive, en rupture de ban du Front de Gauche, le communiste Michel Stefani, conseiller territorial et responsable fédéral du PCF en Haute-Corse, se contente dans son blog d'ironiser sur ces deux nouveaux compères (qui) ont eu à cœur d'expliquer que leur binôme s'était fondé hors des partis politiques et des logiques partisanes....
on connait le refrain -ajoute le communiste Michel Stefani- mais à dire vrai rien de bien nouveau sinon le débauchage d’un coté et une trahison confirmée de l’autre pour celle passée du Front de gauche à une liste non identifiable ouverte à des personnalités et aux compétences de tous bords.
Sur le fond d'un débat qui demeure absent, rien de nouveau en effet !
Rien de neuf non plus sur la logique d'appareils dont la raison d'être tend d'abord au maintien des positions acquises.
Le tourment des électeurs de gauche ne fait que commencer.
Il est intéressant de remarquer comme « Le choix de se compromettre dans une démarche claniste orthodoxe » puisse être interprété comme… « un coup de chapeau »!
Carrément étonnante comme réaction, osons espérer qu’elle ne soit pas aussi significative…
Rédigé par : Franc Parler | 08 août 2015 à 09:52
Bel exemple d'opportunisme sous la radicalité du propos qui termine par un coup de chapeau à Maria Guidicelli.
Michel Stefani
Rédigé par : Michel Stefani | 08 août 2015 à 09:14
Blog de Michel Stefani,
http://michelstefani.over-blog.com/2015/08/c-etait-le-30-juillet-a-venaco.html
citation complète:
A propos de Paul Giacobbi et Maria Guidicelli le responsable du PCF écrit :
"les deux nouveaux compères ont eu à cœur d’expliquer que leur binôme s’était fondé hors des partis politiques et des logiques partisanes…. on connait le refrain mais à dire vrai rien de bien nouveau sinon le débauchage d’un coté et une trahison confirmée de l’autre pour celle passée du Front de gauche à UNE LISTE NON IDENTIFIABLE OUVERTE A DES PERSONNALITES ET AUX COMPETENCES DES TOUS BORDS.
(…)
Sur ce banc extérieur de la demeure symboliquement retenue comme l'affirmation d’une continuité familiale au cœur de Venaco et de la Corse, il y avait un absent : le président du Conseil économique et social européen. La garantie du renouvellement… EN PRISE DIRECTE AVEC L'EUROPE LIBERALE DE JUNCKER "
Sans commentaires.
Effectivement, la question concernant la cohérence demeure.
Voir le PCF disponible à s’embarquer à nouveau sur le bateau, « non identifiable » et « en prise directe avec l’Europe libérale », de Paul Giacobbi,alors que ce dernier vient même d’être mis en examen pour « détournement de fonds publics », revient paradoxalement à reconnaître que Maria Giudicelli a raison.
Elle ne fait au fond qu’anticiper, mais au moins… elle assume son choix.
Le choix de se compromettre dans une démarche claniste orthodoxe, dont le contours politiques sont si bien décrits plus haut.
Rédigé par : Franc Parler | 08 août 2015 à 05:35
Franc parler n'est pas franc signer quant à me citer autant le faire correctement en respectant la cohérence de mes écrits. Michel Stefani
Rédigé par : Michel Stefani | 07 août 2015 à 23:31
« la droite restant nous semble t il notre principal adversaire…. »
il en découle que le PCF n’exclut pas, bien au contraire, de s’allier, à nouveau, avec « une liste non identifiable ouverte à des personnalités et aux compétences de tous bords en prise directe avec l’Europe libérale de Juncker. »
C’est ainsi que sur son blog Michel Stefani définit la liste Giacobbi.
Comprendre qui pourra…
Rédigé par : Franc Parler | 07 août 2015 à 16:22
Le débat à bien eu lieu sauf que les représentants de Manca Alternativa Ensemble ne pouvaiient pas rester jusqu'à la fin de la rencontre des animatrices et animateurs du FDG. Pour ce qui est du PCF un texte d'orientation est versé au débat pour reconstruire l'espoir à gauche. Indépendamment de cela il y a le bilan des élus communistes et citoyens du FDG qui n'est pas négligeable même critiquable tout autant que le bilan de la majorité régionale dont nous avons montré par nos votes contre notamment dans le domaine des transports qu'il l'était. Cela pose la question du rassemblement possible ou pas de la dynamique à impulser à partir du choix politique essentiel de construire une liste clairement positionnée contre la politique d'austérité et à gauche. Il y a deux approches différentes une qui établit par décret le contour du rassemblement six mois avant le premier tour pour le second tour en ignorant le troisième sans prendre en compte l'objectif de changer le rapport de force politique ni les résultats encore moins la réalité politique issue des urnes et l'autre selon laquelle la construction politique ne peut se faire en brûlant les étapes au risque de ranger le vote en faveur de la seule liste antiliberale dans la catégorie inutile ou inefficace. Enfin, certains écartent des enjeux politiques de l'élection le retour de la droite éventuellement épaulée par le FN. Pour ce qui est du PCF c'est un enjeu dont nous voulons qu'il soit tenu compte la droite restant nous semble t il notre principal adversaire. La lecture de l'itw de José Rossi a CNI ce jour mérite de ce point de vue une lecture attentive. Michel Stefani
Rédigé par : Michel Stefani | 07 août 2015 à 11:10