
Source phtographie: U ROSSU 24 FÉVRIER 2014-
http://vociaiaccini-ubloggu.elunet.fr/index.php/tag/FRONT%20DE%20GAUCHE
La menace d'un retour de la Droite insulaire aux affaires de la collectivité de Corse justifie-t-elle tous les compromis ?
Voire les compromissions ?
Avec le clan de Paul Giacobbi ?
C'est la question qui dérange à la veille des élections territoriales qui se dérouleront les 6 et 13 décembre prochain.
Les communistes corses en premier lieu dont l'électorat s'interroge sur la portée, in fine, de la candidature de Dominique Bucchini, figure emblématique du PCF dans l'île.
A Corte, le 18 juillet dernier, si le rappel des fondamentaux des idéaux de la gacuhe étaient bien à l'ordre du jour, le débat de fond concernant les alliances possibles au second tour, voire au troisième, n'avait pas lieu d'être pour les chefs de file du PCF.
Il n'a pas eu lieu. C'est le sentiment que les militants du mouvement Ensemble Gauche Alternative, l'une des trois composantes du Front de Gauche insulaire, expriment avec Francis Peretti de Manca Alternativa.
Sans surprise, rapporte Francis Peretti- nous avons confirmation de la position du PCF et apparenté qui se résume en quelques mots : les élu-e-s ont bien travaillé, la liste se fera autour des élus sortants, la tête de liste est toute désignée, le FDG, c’est le PCF, on négocie au second tour.
Aucune réponse à notre demande d’assemblée citoyenne organisée par les composantes du FDG.
Que le PCF désigne sa tête de liste pourquoi pas ! Mais n’est-il pas plus urgent d’abord de rassembler les militants et sympathisants, de définir tous ensemble notre ligne politique, de créer une dynamique ?
Le combat contre l’austérité, ne se mène pas qu’au premier tour !
Nos électeurs ont besoin de savoir quelle sera notre attitude au second tour et n’accepterons pas des alliances avec ceux qui soutiennent cette politique libérale.
Il est encore temps de rassembler notre Gauche, il suffit de le vouloir.
Six petits jours caniculaires après l'annonce à Venaco par Paul Giacobbi de sa candidature en binôme avec Maria Guidicelli, conseillère exécutive, en rupture de ban du Front de Gauche, le communiste Michel Stefani, conseiller territorial et responsable fédéral du PCF en Haute-Corse, se contente dans son blog d'ironiser sur ces deux nouveaux compères (qui) ont eu à cœur d'expliquer que leur binôme s'était fondé hors des partis politiques et des logiques partisanes....
on connait le refrain -ajoute le communiste Michel Stefani- mais à dire vrai rien de bien nouveau sinon le débauchage d’un coté et une trahison confirmée de l’autre pour celle passée du Front de gauche à une liste non identifiable ouverte à des personnalités et aux compétences de tous bords.
Sur le fond d'un débat qui demeure absent, rien de nouveau en effet !
Rien de neuf non plus sur la logique d'appareils dont la raison d'être tend d'abord au maintien des positions acquises.
Le tourment des électeurs de gauche ne fait que commencer.