Le serial mapper et les cartes obus
02 janvier 2015
Nicolas Lambert est un chercheur, ingénieur au CNRS, qui invite à polémiquer. En décembre dernier, lors d'un séminaire dédié à l'usage contestataire des cartes, il a présenté, avec Olivier Clochard, une communication intitulée "des données de l'enfermement à la cartographie radicale".
Dans son blog dont désormais nous intégrons le flux RSS, Nicolas Lambert revient sur le thème et propose de dessiner les contours de cette contre géographie qui s'oppose à la doxa dominante.
Faire de la cartographie radicale -écrit Nicolas Lambert- c'est créer des cartes obus, susciter du débat et de la confrontation, impliquer le citoyen par des processus participatifs et déclencher des actions politiques concrètes. C'est une cartographie engagée et militante, un outil de contestation et de reconquête d'un pouvoir confisqué.
Vous avez bien compris : au XXI eme siècle, il n'y a pas que les littératures policières qui peuvent tenir le langage de la contestation. Suivez la carte !
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