Un fil rouge pour comprendre l'organisation d'un naufrage annoncé par Ugo Pandolfi
11 décembre 2013
Ce 11 décembre, sept mois après sa consitution, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les conditions de privatisation de la Société Nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM), présidée par le socialiste Arnaud Leroy et dont le rapporteur est le radical Paul Giacobbi, va rendre public son rapport. Les épisodes s'ajoutent aux épisodes pour compliquer, toujours un peu plus, le feuilleton de la guerre maritime. Au risque de me répéter, on compte sur la moitié des doigts d'une main les rares chroniqueurs de cette guerre capables, contre la doxa de rigueur, de nous faire comprendre quelque chose au désordre. Dans son blog personnel,intitulé Pericoloso sporgersi, le journaliste Alain Verdi pose l'une des questions qui vaille: et si le deal de départ - écrit-il- n’avait jamais été de relancer la SNCM après sa privatisation, mais d’organiser ce que l’on tente d’obtenir aujourd’hui ?
On a du mal à croire - poursuit Alain Verdi - que des services de l’État, des politiques, des fonctionnaires européens, auraient avancé « en symbiose » dans cette direction. C’est trop gros, n’est-ce pas ? Suivez le fil rouge.
Prenez le temps qu'il faut. Faites l'effort, un long moment, d'abandonner les posts habituels que nous parcourrons tous, tous les jours, d'une tablette ou d'un smartphone distrait. Lisez le dernier article de fond du journaliste Alain Verdi. Il s'intitule SNCM, le naufrage n’est pas une fatalité.
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