Rien aujourd’hui n’encourage à l’optimisme professionnel -écrivent dans un communiqué publié ce 2 novembre les policiers de UNITE SGP POLICE-FO section syndicale Sud. Au contraire la politique gouvernementale abat les dernières motivations professionnelles. Cette situation n’exonère aucun des responsables politiques nationaux, et sûrement pas le ministre de l’intérieur, complice des mesures antisociales réservées à la police nationale. Le rideau de fumée s’estompe peu à peu laissant progressivement distinguer une pratique « en mode sarko » qui finit par lasser les policiers nationaux. NON Monsieur VALLS ! on n’assure pas la sécurité des populations par l’incantation et la gesticulation, pas plus que l’on ne « remplit une piscine avec un dé à coudre ». Les policiers n’ont pas besoin d’amour mais de considération et de respect !
Que sont devenus les engagements de Monsieur le Président de la République en matière de recrutements dans la police nationale ? De 1000 nouveaux emplois par an, répartis entre gendarmerie/police nationale, ce sont en réalité 400 emplois nouveaux qui seront honorés en 2014.
Si la compensation des départs à la retraite est respectée, au rythme actuel il est impossible de combler les larges failles opérées dans les rangs de la police nationale par le précédent gouvernement.
L’impatience a progressivement laissée place à la colère, les rendez-vous sont manqués ! La Corse est la région
la plus criminogène d’Europe. Vous sous
estimez volontairement les moyens qui pourraient nous permettre de faire face à
ce phénomène.
En Corse, le 5 novembre, à partir de 12 heures, à l'appel du syndicat UNITE SGP POLICE-FO les policiers en colère vont se rassembler devant le commissariat d'Ajaccio
pour se rendre à la préfecture de Région en empruntant le cours Napoléon, en organisant une quête symbolique.
Nous appelons nos élus et la population -souligne Raphaël Vallet, secrétaire départemental du syndicat policier- à venir nous soutenir le cinq Novembre à douze heures quinze devant la préfecture de région lors de notre manifestation. A cette occasion sera organisée par les policiers une quête symbolisant la misère dans laquelle nous travaillons. Chacun pourra déposer une pièce de un centime dans les chapeaux que nous tendrons.