lou reed par Michel Moretti
28 octobre 2013
Take a walk on the wild side... mais touche pas à mon PEL ! C'est simple comme un monde complexe, ridé. Ca empêche pas que Lou Reed vient de passer de l'autre côté, là où c'est tellement sauvage qu'on n'en revient pas. J'en ai mon velvet tout hérissé underground ! Encore une Factory qui ferme. Sad song. Sinon craignos, main basse sur le bas de laine. J'ai toujours imaginé que la bande à sarko en rêvait via la caisse des dépôts... Marche arrière de monfrançois qui maladroite beaucoup. Faut pas faire la peau de mon pel, mes petits sous. C'est vrai que quand je vois les abattueurs de cochons et de poulets, les pneumaticeurs, les psa d'aulnaye, je me trouve un peu crispé sur les 1.25% d'intérêts capitalistiques. Mais, merde, chacun pour soi. Mondo cane. Liberté !
J'ai mal à mon Reed. Comme un monde qui disparaît. Ca devait comme ça pour Carlos Gardel ou Jean Sablon. Ca pouvait pas m'arriver et c'est un peu pareil... putain ! Ca va mal pour monfrançois qui le cherche. Y a des trucs bien qu'on sait pas assez, et puis il y a cette presse qui patauge dans l'insécurité, qui savone pour le FN. Le temps des gitans !
Je suis de Gauche, de la Commune, de Jaurès, de Zola, de Blum, de Combat, de Camus, de Mendès, de Rocard, de 68 et de 81, de Jospin, de Nora... . C'est du viscéral, du cérébral. Faut ça pour tenir.
Je réfléchis vachement en arrachant les clôtures. Le 14-18 de la vache, l'art du barbelé et de la ronce, l'ypérite en moins - y a assez de méthane. Le chevreuil et le minou sont heureux, ça passe mieux. Les jeunes chênes marquent la limite, dans 150 ans ils seront splendides. Perfect day.
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