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mars 2013

L'Atelier Mosésu, novateur et funéraire

Post-mortem_couvv4Avec une ligne éditoriale exclusivement axée autour du funéraire, l'Atelier Mosésu est une jeune maison d’édition qui se veut novatrice:  elle veut créer de nouvelles séries basées sur des concepts n’ayant jamais existé, des personnages que l’on ne croise pas ou très peu dans la littérature affirment ses fondateurs. La collection L'embaumeur , dirigée par Sébastien Mousse et dont chaque  opus est écrit par un auteur différent,  offre déjà plusieurs aventures de Luc Mandoline, thanatopracteur de son état. Post Mortem, une nouvelle collection dont le premier opus est annoncé pour le mois de mai  a pour ambition de vulgariser les connaissances scientifiques de la médecine légale. A découvrir et à suivre...


La véritable histoire du commando Erignac de Benoît Bertrand-Cadi

Dr tazllandierPublié en mars dernier par les éditions Tallandier, le livre du journaliste Benoît Bertrand-Cadi est une tentative de mieux situer le groupe de Cargèse dans l'histoire de la clandestinité corse. L'ouvrage, à charge contre Yvan Colonna dont les avocats ont saisi la Cour européenne des droits de l'homme, livre un certain nombre de révélations. Sur cet ouvrage très diversement apprécié par les spécialistes de l'actualité insulaire, lire les questions pertinentes posées par Eric Pelletier dans L'Express ainsi que l'entretien avec Benoît-Bretrand-Cali réalisé par le journaliste Gilles Millet pour le mensuel Corsica. Cet ouvrage est disponible en version papier et en version numérique depuis le 14 mars 2013.

Le tapin est au coin de la rue

DR aucoindelarueLes éditions Au coin de la rue frappent un grand coup, avec un bandeau qui prévient le lecteur: le roman de François Xavier, Bastia pour dames, confession d'un putain, s'adresse à un public averti. Pour mesurer combien cet auteur qui pense souvent à Fernande ne ménage pas ses efforts, consulter le site officiel du roman érectile de François Xavier. Pas trop lent à charger malgré le grand nombre de bits.

Sur la route du crime avec Stéphane Bourgoin

DR BourgoinUne cinquantaine de projections de documentaires et de films, onze débats et deux nuits blanches: Du 28 Mars au 28 Avril prochain aura lieu pour la première fois en France une manifestation dédiée à la criminologie et aux tueurs en séries. Cette manifestation, organisée par Stéphane Bourgoin et  H2aCOM, intitulée Sur la route du crime se déroulera dans les Voutes de Paris, rue des Frigo dans le XIII eme arrondissement. Projections, rencontres avec des experts de la criminologie, débats entre experts ouverts au public et une Nuit spéciale Serial Killer le 27 avril. Pour en savoir plus et s'inscrire, consulter le programme  Téléchargement SUR_LA_ROUTE_DU_CRIME_vdef (1). A suivre également, l'actualité de Stephane Bourgoin sur Twitter.


TRAILER OFFICIEL "999 ANS DE SERIAL KILLERS" de... par surlering

Pour vous la faire courte entre Paris, Lens et Bastia

Lens dr# Elena Piacentini est au salon du livre de Paris pour une dédicace le samedi 23 de 11H00 à 12H00. Elle est ensuite à Lens dès le milieu de l'après-midi et le lendemain, dimanche. Lens accueille les 23 et 24 mars la fine fleur du roman noir à la Salle Bertinchamps pour la 17ème édition du Salon du Livre Policier.Autour d'un verre, la librairie Les Deux Mondes accueille Antoine Albertini samedi 23 mars dans ses locaux du 10 rue Napoléon à Bastia. A partir de 17 heures, le romancier obsessionnel dédicace son dernier ouvrage, « La femme sans tête ».La littérature corse: ce continent ignoré. Petr'Anto Scolca ouvre, le 23 mars à 16 heures 30 au Salon du Livre, Porte de Versailles, le cycle de trois conférences organisées par la Collectivité territoriale de Corse, l'association des éditeurs de Corse et les éditions Albiana, salle Nota Bene.Rencontre possible avec Sylvana Perigot, Jean-Paul Ceccaldi, Jean-Pierre Orsi et de nombreux autres auteurs de polars sur le stand de la région Corse au Salon du Livre. # L'Or est un poison de Jean-Louis Tourné, nouvel opus de la collection Nera des éditions Albiana, est à découvrir également à l'occasion du Salon du Livre. 


Voyage ? par Michel Moretti

MM DRQuand je vis sortir françois 1er du feu de cheminée du quartier  saint-pierre je fus soulagé. Je ne supporte pas l'absence de pape. Le non-pape. Celui-là a un côté tangotango, bonne bouille. Sûr que les folles de la place de mai l'ont pas vu souvent, aucune trace de résistance farouche à videla... mais bon le bonhomme excelle dans le patrenôtre et le saluemarie. Ca rassure. Buon pranzo... Envie de balade, le printemps arrive. Pas folichon. L'horizon est bouché entre deux bourrasques de neige bordées de grosses vagues mugissantes. L'Egypte pas question, la Tunisie sent le barbu aussi. Je doute de l'accueil en Libye. Quant à une virée entre Damas et Alep, c'est pas le moment. Du côté de Jérusalem Gaza, c'est toujours pas la terre promise.  J'arrive pas à prendre mon billet de croisière costa. Plus moyen d'aller planquer son flouz à Chypre. En Grèce l'ouzo déprime. Y a plus de chevaux en Roumanie.  Côté italien, espagnol et portugais, c'est plus ça. La politique méditerranéenne de sarko : un succès injustement oublié ! 

J'avais bien pensé au Venezuela, mais je dois me tromper de momie. Reste Cuba où l'éternel s'éternise en survêt. Reste l'Adrar, faut s'engager, sois toi-même, la mort au coin du paysage absolu. Ca pourrait être Rome dans les jardins de l'Aventin mais comment oublier la galerie nauséeuse des tombeaux papaux. Misère.

Pour ce 19 mars, ce sera la saint-joseph, dans le quartier saint-joseph, le panzarotti d'une main, le cierge de l'autre, sur le parvis en haut des marches, là où le tout-bastia pavane. Paon paon. De rameaux en cendres. Et puis, tandis que mon Minou continue d'hiberner, parfois secoué d'une vague pulsion primsautière, mon Amour, née sous le signe de la Chèvre, escalade la pente où poussent l'asperge sauvage et le laiteron. Pardi, le petit bout de paradis... jésumarie !  


Trois jours de méfaits divers en Auvergne

48hpolarSpéciaux, avec la mesure du temps, les Auvergnats: les 48 heures du polar durent trois journées. Un grand projet fédérateur mené sur l'année, un super riche programme et une belle quinzaine d'auteurs complices invités. Organisé depuis 2010 à Clermond-Ferrand par l'association L'Amiral Flottant, ce rendez-vous est le premier événement entiérement consacré au genre polar en Auvergne. Il a rassemblé l'an dernier plus de 1500 visiteurs. Téléchargement Communiqué de presse 48h Polar A inscrire dans l'agenda de vos noirceurs.

Notre Monde, un film de Thomas Lacoste, a diffuser largement

Rassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace d'expression pour travailler, comme nous y enjoint Jean-Luc Nancy à "une pensée commune". Plus encore qu'un libre espace de paroles, Notre Monde s'appuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : "faites de la politique" et de préférence autrement.

Cet évenement de cinéma politique est également disponible en version interactive sous forme de webdoc. Notre Monde, fiction adaptée à partir d'un texte de Marie Ndiaye (Trois femmes puissantes) a été produit par Robert Guédiguian, Blanche Guichou, Thomas Lacoste, Julie Paratian et Patrick Sobelman. A écouter-voir et à diffuser largement de toute urgence.


Pas seule Sylvana Perigot au Salon du Livre

Eolienne sylvana perigotL'auteure de 3 balles perdues, premier roman publié dans la collection Sombre et Noire des éditions Eoliennes, sera en dédicace le samedi 23 mars sur le stand de la région Corse au Salon du Livre de Paris, Porte de Versailles.  Le  33 eme salon du livre se tient du 22 au 25 mars. 36 auteurs et 14 maisons d'éditions insulaires sont attendus au stand de la Corse, Hall 1 Allée T 14. A découvrir également à cette occasion, des nouveautés dans les écritures noires: Libecciu Calvi in the wind de Petru Anto Scolca, L'or est un poison de Jean-Louis Tourné, Le manchot de Marinella de Jean-Pierre Orsi, Youg Trip de Jean-Pierre Arrio et  la trilogie Le Flicorse et L'heure des vêpres à Sorbella de Jean-Paul Ceccaldi. Pour sa part, Elena Piacentini dédicace Les Carrières noires aux éditions Au delà du raisonnable sur le stand de la Région Île-de-France (allée K, n°83)  le samedi 23 à 11 heures.

La Femme sans tête: Entretien avec Antoine Albertini, écrivain obsessionnel

Comment avez-vous travaillé sur cette affaire de double disparition ?

Avec un carnet et plusieurs stylos ! Plus sérieusement, je suis très bordélique dans ma vie privée mais extrêmement méticuleux, voire obsessionnel, quand je bosse sur ce genre de dossiers. Ma méthode est toujours la même : je lis tout ce qu’il est possible de trouver sur une affaire en progressant des sources les plus ouvertes (articles de presse, archives existantes, etc.) vers les plus fermées (témoignages directs, pièces judiciaires, comptes-rendus de police). J’établis ensuite une chronologie des faits aussi précise que possible puis je confronte d’autres sources à tout cela, des sources humaines et des sources documentaires qui permettent de vérifier des points annexes par rapport à l’épine dorsale du récit mais qui m’aident à saisir le contexte d’une affaire. Pour cette enquête par exemple, j’ai lu l’intégralité de la presse corse en 1979 et en 1988 et, comme j’avais besoin de vérifier certains points techniques, plusieurs ouvrages de médecine légale, notamment en matière d’identification ADN. Ensuite, je rassemble toutes mes pièces dans un classeur et les trie avec des intercalaires, puis je synthétise l’affaire point par point dans des carnets que j’y annexe. Mais je rencontre aussi beaucoup de gens. Pour ce livre, j’ai parlé directement à une centaine de personnes, j’en ai eu pratiquement 300 au téléphone et je ne compte plus les courriers et les faxs.  

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Comment obtenez-vous vos informations ?

Encore une fois, je ne cherche à parler à quelqu’un que si j’ai quelque chose à lui dire. En clair : je n’avance pas sans « biscuits ». Le tout est de s’introduire dans le garde-manger. Une fois que c’est fait, on peut discuter avec tout le monde. Dans cette affaire, c’était plus compliqué que d’habitude parce que le temps a fait son œuvre et que les sources documentaires étaient extrêmement lacunaires et peu nombreuses. J’ai donc dû frapper à pas mal de portes. Beaucoup m’ont été claquées au nez. Quelques-unes se sont entrouvertes. J’ai du en forcer d’autres, presque au sens propre. 

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