Ma ché cocoetier ? par Michel Moretti
27 novembre 2012
Il était une fois un cocoetier objet de tous les appétits, version du mat de cocoagne de nos ancêtres ruraux. Il faut se souvenir que le rêve ultime du macaque est de grimper à la conquête du râle, un quasi rut. Jadis l'ubu-des-macaques-populistes -ump- organisait la sélection en son sein, secrètement, dans les couloirs d'une jungle impénétrée par le vulgaire, les éliminations ne laissaient que peu de trace, sang épongé, cri étouffé, quelque noyade dans 10 cm d'eau tenait du suicide... selon les principes du centralisme dit démocratique piqué par feu rpf (remembrement-des-papys-fanatiques) au pc (prolètaires-couillus). Les macaques sortaient alors d'un conflit sans glands mais avec la gaule !
Quelques putschs plus tard leur grand papapouchi leur assurait l'exclusivité du trafic des bananes pourvu que l'un d'eux continuât à gravir le cocoetier sur les cadavres de ses cons de pagnons étripés. L'agitation et la démagogie le disputaient à l'arbitraire et la voracité. Aucune question n'était tolérée : pas ce quoi ! Sauf que les aurangs-dégoutants avec leur chef, la pine, avançaient sur les pistes identitaires identiques non sans succès.
Les noms bizarres de leurs fureurs, pomchi, racsar, kosypidou, cachaient le prédateur sous l'exotisme. Le militant militarisé élisait à 80 % et plus selon la tradition empruntée aux sots viatiques. Le chef a toujours raison.
Las le petit dernier a chû du cocoetier éveillant la concupiscence brouillone de ses 2 ex-loufiats qui tendoient jadis leur parti. Ceux-là faute de pouvoir s'égorger en douce comme d'habitude s'essayèrent au vote de la tribu qui exulta d'urne bourrée en liste falsifiée selon l'usage tibérien. Hélas la populace ne trancha point, également troublée par l'absence d'idée autre que la promesse d'exclure les gibbons-banania et de distribuer des pains au chocolat pendant le ramadan.
Ainsi ils se retrouvèrent deux au sommet du cocoetier qui ployoit sous le poids, surtout que juju, 3eme larron, s'essaya à s'immiscer et se vit évincé sous le ricanement narquois du niqué las juste sorti des griffes du corbeau gentil qui tenoit à le boucler pour vol du camembert d'une vieille qui le vouloit bien.
On sait seulement que l'urgence-des-débiles-imbibés (udi) commence à rêver au grand apéro bien que je vois pas très bien leur boss, lord bot, grimper et se tenir en haut, vu qu'il en voit deux et ne jure que par celui de droite. On sait aussi que les fantoches-notoires (fn) se voient déjà contrôler totalement la banane nationale, la blanche, pour eux seul le gène compte. Les bonobos rigolent, ils avaient déjà opposé leur guenon dans un face à face peu-sérieux (ps).
Je te raconte pas la suite parce que je la connais pas. C'est pas vraiment marrant, c'est même carrément sinistre et lourd de menace, la copépleine. Tandis que sur l'île d'amour on fusille à bout touchant, les frères de la côte redessinent la loi littoral.