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novembre 2012

Ma ché cocoetier ? par Michel Moretti

MM DRIl était une fois un cocoetier objet de tous les appétits, version du mat de cocoagne de nos ancêtres ruraux. Il faut se souvenir que le rêve ultime du macaque est de grimper à la conquête du râle, un quasi rut. Jadis l'ubu-des-macaques-populistes -ump- organisait la sélection en son sein, secrètement, dans les couloirs d'une jungle impénétrée par le vulgaire, les éliminations ne laissaient que peu de trace, sang épongé, cri étouffé, quelque noyade dans 10 cm d'eau tenait du suicide... selon les principes du centralisme dit démocratique piqué par feu rpf (remembrement-des-papys-fanatiques) au pc  (prolètaires-couillus). Les macaques sortaient alors d'un conflit sans glands mais avec la gaule !

Quelques putschs plus tard leur grand papapouchi leur assurait l'exclusivité du trafic des bananes pourvu que l'un d'eux continuât à gravir le cocoetier sur les cadavres de ses cons de pagnons étripés. L'agitation et la démagogie le disputaient à l'arbitraire et la voracité. Aucune question n'était tolérée : pas ce quoi ! Sauf que les aurangs-dégoutants avec leur chef, la pine, avançaient sur les pistes identitaires identiques non sans succès.

Les noms bizarres de leurs fureurs, pomchi, racsar, kosypidou, cachaient le prédateur sous l'exotisme. Le militant militarisé élisait à 80 % et plus selon la tradition empruntée aux sots viatiques. Le chef a toujours raison.

Las le petit dernier a chû du cocoetier éveillant la concupiscence brouillone de ses 2 ex-loufiats qui tendoient jadis leur parti. Ceux-là faute de pouvoir s'égorger en douce comme d'habitude s'essayèrent au vote de la tribu qui exulta d'urne bourrée en liste falsifiée selon l'usage tibérien. Hélas la populace ne trancha point, également troublée par l'absence d'idée autre que la promesse d'exclure les gibbons-banania et de distribuer des pains au chocolat pendant le ramadan.

Ainsi ils se retrouvèrent deux au sommet du cocoetier qui ployoit sous le poids, surtout que juju, 3eme larron, s'essaya à s'immiscer et se vit évincé sous le ricanement narquois du niqué las juste sorti des griffes du corbeau gentil qui tenoit à le boucler pour vol du camembert d'une vieille qui le vouloit bien.

On sait seulement que l'urgence-des-débiles-imbibés (udi) commence à rêver au grand apéro bien que je vois pas très bien leur boss, lord bot, grimper et se tenir en haut, vu qu'il en voit deux et ne jure que par celui de droite. On sait aussi que les fantoches-notoires (fn) se voient déjà contrôler totalement la banane nationale, la blanche, pour eux seul le gène compte. Les bonobos rigolent, ils avaient déjà opposé leur guenon dans un face à face peu-sérieux (ps).

Je te raconte pas la suite parce que je la connais pas. C'est pas vraiment marrant, c'est même carrément sinistre et lourd de menace, la copépleine. Tandis que sur l'île d'amour on fusille à bout touchant, les frères de la côte redessinent la loi littoral. 


Assassinats en Corse: le décryptage de Thierry Colombié

Thierryclombie france2L'auteur de La French Connection, les entreprises criminelles en France, livre sur son blog depuis le 20 novembre dernier une très intéressante grille de lecture de la série d'assassinats touchant la Corse depuis 2006. Thierry Colombié défend l'hypothèse d'une guerre de sécession entre des coteries trafiquantes. Des firmes transnationales et des guerres de Corse  avec en toile de fond le jackpot des milliards d'euros du Plan Exceptionnel d'Investissement (PEI). Pour Thierry Colombié, le message des récents assassinats est clair: il en donne cinq lectures. A lire attentivement. En espérant seulement que ce spécialiste de l'économie criminelle se trompe quand il suggère que les actuelles guerres de Corse pourraient durer aussi longtemps que la guerre du Combinatie.

Couacs, quoique...par Michel Moretti

26aIl a débarqué dans la cour la ferme. Tigré, gris, squelettique. Miaulant à s'en déchirer la glotte. Il s'est affalé sur l'escalier, sonné. Samu, bol de lait, croquette, coussin de soie, caresse, mot doux. En deux jours, mistigri s'est installé. Poil soyeux, queue dressée, ronron tendre et miaou impératif. En deux semaines, deux kilos. Misti trône tranquille. Couilles en moins. Faut savoir qui commande !

On sort de la réserve. Passé le temps de la noix, de la châtaigne. Point de pommes, gelées au printemps. Le champignon entre deux lunes, entre deux chasseurs. C'est l'heure de la toilette, sécateur, râteau, labour, feuilles, taille, bois mort... l'heure des soirées frisquettes au coin du poële.   

Dehors, ça caille et ça couacque. Pluie de missiles sur mon François. Il en prend plein la tronche. Il a pléthore de boutons. C'est comme ça que je l'aime. On retrouve la vie politique normale, les trucs, les machins, l'embrouille ecolo, le méchencon, la fabiuserie, la ciottise.... La hausse d'impôt socialo, forcément ça passe mieux.

Même le romney a fait miteux face à Obama. Normal !

Côté rhétorique ump, ça pioche indentitaire entre fillon qui creuse l'anti métèque contre copé l'arabo-roumain qui fustige l'arabe et le rom. Sarko l'exilé constate que la Russie se trouve naturellement en Europe. De profondis.

Dehors, cauchemars, entre la syrie où assad assassine, la chine où ping succède à pong, l'europe où merkel kontrole... systèmes diaboliques où la dette alimente la dette, où la mort alimente la mort.

On voit bien que ça part en couille comme dit Misti. Côté langue, ça vire au créole entre peugeot qui vend (mal) ses motion & emotion (?), renault drive the change (?), carrefour vend ses city-market, pas de pub sans maison à l'américaine. Même mes croquettes pour chat sont en anglais ! Dans la campagne, les bicoques pullulent, plus ou moins crépies, injures au paysage, ruineuses pour leurs pauvres proprios. Les hypermarchés s'hypertophient, moins y a de fric, plus le commerce prolifère. Côté round up, la pomme supporte pas moins d'une vingtaine de traitements. Cancers.

Sinon, mon amour m'a acheté le ferrari. C'est pas le goncourt du siècle. Ca se lit bien. Ca manque de points, on appelle ça du style et, depuis proust, ça fait chier ! Ca vaut pas une ferrari.

Je ne passe plus de SMS en Corse, peur de confusion fatale, surtout  quand j'ai vu napoléon sombrer. C'est pas solide un ferry, guère plus solide qu'une île . J'ai immatriculé ma porsche au qatar.

Je vais faire classer ma réserve. Comme j'aime pas les murs, je te filerai pas mon adresse. Attenti al gatto ! 


Lamballe: Elena Piacentini et les 40 auteurs de l'édition 2012

Lamballe2012Noir sur la ville, le festival du roman noir de Lamballe se déroule jusqu'au 18 novembre. Des stars, une quarantaine d'auteurs et un programme d'une très  grande richesse comme toujours pour le plus chaleureux des festivals du noir. Elena Piacentini doit être actuellement dans la capitale du Penthièvre en train de faire la bise à Claude Mesplede et à Jean-Luc Luciani. Allez-y vite !

Une centaine d'homicides perpétrés en Corse depuis cinq ans

Pour l'année 2012, la chronologie non exhaustive des derniers mois est déjà une lourde série noire. Avec l'assassinat, le 16 octobre, de l'avocat pénaliste Antoine Sollacaro, et l'assassinat, le 14 novembre, de Jacques Nacer, président de la CCI de Corse du sud, la spirale de la violence apparait sans limite à de  nombreux observateurs. "Il faut aller chercher les causes mêmes de cette tuerie"  réagit, le 14 novembre 2012, le président de la République, François Hollande.

3 balles perdues de Sylvana Perigot

Dr eolienneLe premier roman publié par Sylvana Perigot à des allures de polar. Mais faut  pas s'y fier. C'est une histoire de reflets, de leurrres et de fantômes où tout est question de point de vue prévient Eolienne, son éditeur. Une nouvelle et prometteuse romancière et un bel objet livre à découvrir au plus vite.Lire à son propos la belle recension présentée par Angèle Paoli dans la revue numérique Terres de femmes.

Sylvana Perigot dédicace son roman le 17 novembre à partir de 17 h.à l'association 3 points et plus de rencontres culturelle, Villa Gaspari-Ramelli à Sisco dans le Cap corse, en compagnie d'autres auteurs et artistes invités: André Casabianca, Michèle Pache-Acquaviva, Célina Lorenzi et le peintre Pierre-Marie Brisson.


Douze nouvelles dans les laboratoires du noir

Laboratoiresnoir DRDouze auteurs de romans policiers ont répondu à l’appel des organisateurs de la Novela, festival des savoirs partagés, qui se tient chaque automne à Toulouse. Les douze nouvelles noires  nées de ces rencontres avec des chercheurs toulousains, sont  préfacées par Patrick Raynal et publiées par les éditions Loubatières. A lire  sous la signature de Jean-Pierre Alaux, Laurence Biberfeld, Jean Songe, Serguei Dounovetz, Christophe Guillaumot, Daniel Hernandez, Hervé Jubert, Marin Ledun, Elena Piacentini, Benoît Séverac, Romain Slocombe et Marie Vindy.