La vague rosse...par Michel Moretti
23 juin 2012
Le devin d'antan, le prince de la combine, l'infernal génie, le secoué de visions prophétiques se planta. Il avait senti cette vague qui montait. Las... elle était rose, très rose ! Rosse. Pour la vermine, périr dans le rose est doux. Le tsunami, c'est l'égout, le gasoil, l'ordure, la putréfaction, la nausée mortelle, le rat. C'est aussi quelques procès en attente. Un quinquennat, aucune élection gagnée ! La droite continue à encenser la vision du maître. Une incompétence innée et acquise, glorifiée, érigée en système. Un champ de ruines. Politique, industrielle, économique, humaniste. Une pensée vendue au financier, à l'individualisme, à l'exclusion, à l'immédiat, populiste, fascisante qui recueille 48.5% des voix... Sa victoire est là qui laisse rêveuse et désarticulée une droite viciée. La grossesse nerveuse de Nini !
La vague a été meurtrière, entre royal, lang, morano, bayrou, mélenchon, le pen...
Merci à Ségolène d'avoir démontré que la "charentaise maritime" est submersible, surtout quand elle est importée. Quand on défend la démocratie directe, de proximité, comment se planter ainsi ? Comment inventer les "charentais maritimes" ? peuplade inconnue... langue, pensée étranges... Mise à mort ! Et si François à l'Elysée, Ségolène au Perchoir, c'eut été simplement impensable et qu'on fit pour...
Kif kif bayrou, comme on dit en bearniais ! Vide, détours, solitude... il a brouté toute son herbe. Etrange fascination d'un électorat en quête de vacuité. Tu méthanes.
Et puis lang, le djaque, lifté, tifteint, épuisé de quêtes opportunistes, d'investitures vaseuses, ramené des Vosges à sa place, il avait pas mégoté dans le ralliement. Une petite musique à la rigueur... Et puis, méluche, presque convaincant et ... convaincu.
Quant aux restes, les morano, vaneste, le pen, lefèvre, guéand et tutti quanti... poubelle. Le suffrage universel est traversé de cette fulgurance, de cette lucidité aléatoire, parfois géniale, parfois tragique... un instinct ! Qui parfois évite la Bête !
Me replonge dans Malaparte. Sublime. A suivre après Vassili Grossmann, après Primo Levi. De quoi on est capable en guerre. La mort de thierry rolland nous a donné l'envie de regarder pourquoi pas un peu de foot, france-suède, nous baillâmes, des bouffons. Rien ne vaut un bouquin au pieu avec ma Mie. Concert de rossignols pour la Saucisse d'Eté, la plus longue ! C'est dur la Paix, c'est un Art !
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