A propos du dépeçage criminel
30 novembre 2011
A notre époque, le dépeçage criminel s'applique aux opérations qui consistent à couper le corps humain en un nombre indéterminé de fragments. Parfois la tête, les membres, le tronc sont séparés, dans d'autres cas ils sont eux-même réduits en morceaux, mais toujours l'opération a eu pour but de se débarasser du corps de la victime et de rendre plus difficile la constatation de son identité. Cette façon d'opérer et de faire des assassins est devenue à la mode...
C'est ce qu'écrit le professeur Alexandre Lacassagne en 1888 (Du dépeçage criminel, Archives d'anthropologie criminelle, 1888, tome III, p.227-255)
Concernant l'explication de cette "mode", Alexandre Lacassagne croit "putôt à l'imitation": La diffusion de la presse, transmettant de tous cotés, avec une précision et une minutie sans pareilles les romans judiciaires, les faits ou les paroles des grands criminels, expose ainsi aux esprits faibles et indécis, hésitants, à la recherche de moyens pour perpétrer un crime, la méthode qui a le mieux réussi, le procédé qui a crée les plus grandes difficultés à l'action de la justice. ( idem )
L'intégralité des Archives de l'Anthropologie Criminelle est accéssible en ligne à partir du remarquable portail francophone Criminocorpus sur l'histoire de la Justice, des crimes et des peines.
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