Via Giulia par Michel Moretti
21 octobre 2011
La plus belle rue de Rome. Qui mène au Château Saint-Ange, château des papes soucieux d'élever leurs rejetons, même ceux qui n'ont pas de père. Dieu que la com est byzantine.
Suis désolé pour le cas dhafi, un cas syrtainement désespéré. Finir dans un tuyau de tout-à-l'égout, poveraccio... Le plus pénible est de voir bernardhenrilevy venir illico s'emparer de la dépouille. Prédateur archaïque.
Franchement marre de cette permanence médiatique des lévyfinkelcrautglucksmannbraucknerferry qui non de philisophes, insultes à Jankelevitch. Epuisés. Réacs. Céliniens.
Kadhafi, deux mots. Je pleure pas. Me souviens des invitations, de la tente. Me souviens d'assad un 14 juillet. Le problème est que ces dictatures ont imposé une sorte de paix civile, que leur chute libère des haines frustrées dans un vide politique. En Yougoslavie, on n'a pas su faire. En Irak, en Afghanistan, non plus. Je pleure pas sur les restes, je crains pour les démocrates, les coptes, les laics, les chrétiens et l'islam ensembles. En Syrie, on attend depuis si longtemps de s'étriper enfin, de village à village, comme avant, comme au Liban. Les cris de victoire sont prématurés. Reste l'espoir.
Benvenuta Ciucciarella. Lu to babu hè à la campagna...
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