Touche pas au grisbi, salope*... par Michel Moretti (enfin de retour et qui, après avoir chu bêtement et s'être niqué la tête de l'humerus, reprend courageusement sa chronique)
03 octobre 2011
J'ai comme l'intuition que ça balance pas mal. C'est la saison. Pratiquement toute la "firme" en examen ou sur le point de l'être - ou le néant ! Ambiance de fin de partouze. Ca karachi dans la colle.
Ca déballe, ça pète, ça plante, ça saigne, ça flingue, ça dézingue, ça dessoude, ça trucide, ça charcute, ça étripe... de karachirac à bal à durs. Ca sent la poudre, le pourri, la charogne, la merdre, comme un règlement de compte à ok courroye. Tontons flingueurs (*) chez les branquignols.
Et qui dit Libye dit noeuds. Pas même le bédouin hirsute extrait de sa cave. Juste du barbu partout et plein d'armes en vadrouille, surtout au Sahara qui en manquait. Juste du bhl frétillant comme une chèvre sur un arganier. Juste une politique aussi habile qu'un soldat de l'OTAN apprenant à faire la guerre à un afghan. Du pur délire au parfum d'oil.
J'ai même vu passer un dsk qui disait avoir perdu sa légèreté, si seulement il avait perdu sa lourdeur. J'ai vu un borloo confus craignant confusément que la confusion... Ca vous rend la fiction un peu dépassée, le polar insipide.
J'en connais un qui va aller pouponner et se repoudrer le nez. Tandis que la menace financière rode et que la torpille fatale accroche sa cible, on peut lire "Sarko m'a tuer" ou de l'art d'empaler. He's vraiment no good.
Par contre j'ai bien aimé la séquence Sénat à gauche et élection de Bel. J'ai bien apprécié les Primaires socialistes avec une envie d'aller faire un tour du côté de la Hollande. Ca calme.
Sinon j'ai révisé mon anatomie de l'épaule brisée menue, ça va mieux, je peux refaire mon bras d'honneur préféré. Une convalescence avec Vassili Grossman "Pour une juste cause", "Vie et destin", et surtout son texte sur "Tréblinka" -fondateur- dans son "Journal de guerre". Relire "Si c'est un homme" de Primo Levi. Ca relativise et ça te réinitialise les neurones. Reboot mec !
J'enchaîne avec "La petite Fadette". Ce qui nous ramène au titre...
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