Du Morvan au morveux par Michel Moretti
15 mai 2011
Déjà 30 ans, c'est vrai que ça passe vite ; le 10, le 21 mai 81, c'était hier. C'était le temps des cerises, c'était du temps de Pérec.
Je me souviens d'une vraie joie. Je me souviens de frissons à l'annonce des résultats. Je me souviens de la Bastille joyeuse et orageuse. Je me souviens d'une fraternité spontanée, de visages rayonnants. Je me souviens du giscard sinistre sortant au fond d'un décor gris hallucinant - au revoarre -. Je me souviens de la marche rue Soufflot. Je me souviens de la pluie, de cette pagaille, de cette foule d'un 68 victorieux et paisible. Je me souviens de Placido Domingo. Je me souviens de François Mitterrand seul entre les colonnes du Panthéon. Je me souviens de la rose déposée dans la crypte. J'aime me souvenir de cette émotion et n'en suis pas ingrat.
Putain, 4 ans !!! Ca n'en finit pas !!! Ca traîne comme 100 ans de malheurs. D'ailleurs au départ, y a pas eu de fête ! Juste un fucket's et une estrade. Une prémonition.
Sinon au delà de buckingham et de la yellow queen, du plongeon de benladen, de l'assad assassin, de la guerre lybique qui pourrit, du bhl qui pérore encore et encore, de fuck'ushima qui n'en finit pas d'irradier la mort... y a le cul sublime de Pippa ! Image furtive.
Spécial polar : passant si tu passes devant le "38, rue Petrovka" fais gaffe ça sent le flic (du MOUR, pas du SMERCH !), ambiance Moscou 1946. Le polar soviétique des frères Vaïner. "Il est très difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre. Surtout s'il ne s'y trouve pas..."
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