Mondo cane par Michel Moretti
14 février 2011
4h15. Nuit noire, "alla fiera dell'est" passe en boucle : per due soldi, un topolino mio padre compro... Dehors l'oiseau chante, un chant compliqué, il parle, on lui répond au loin, bien avant l'aube, l'oiseau fait lever le soleil, et pas l'inverse. Plus on sait, plus on regarde, plus ça passe, plus c'est compliqué : E viene il signore sull'angelo della morte sul macelliao che uccise il toro che beve l'acqua che spense il fuoco che bruccio il bastone che picchio il cane che morse il gatto che si mangio il topo che al mercato mio padre compro. A la foire de l"est, pour deux sous, une souris mon père a achetée...
Et juste après la scène minable de la cantine sordide où, les mains dans la vaisselle, le baveux abreuva 9 rustres d'une piquette imbuvable, brille le fillon glorieux. Après des vacances hasardeuses aux frais du pharaon, le fillon, tel un bush-aux-armées, apparut sur le charles-de-gaulle (à peine remis d'une de ses multiples révisions laborieuses). Quant à moubarak, mis à la casse, enfin.
Ainsi pour résumer. On a un président à la plonge et un premier ministre qui pavane sur l'arme prestigieuse (quand elle fonctionne) et s'en vient consulter l'arabe saoudien because le contexte un peu compliqué de trouille dirigeante. Qui fait quoi ? Je pensais que le gouvernement gouvernait et que le patron maniait l'épée et fréquentait les rois ! On en est où au juste ?
Y aurait-il pas qu'au Caire que ça révolutionne en douce au palais ? Il cane che morse il gatto. Monde de chien. L'oiseau chante quand l'homme dort.
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