30 ans après le nom de la rose...
31 octobre 2010
Le nouveau roman de Umberto Eco est publié par les éditions Bompiani. 528 pages. Ottocentesco !
Le nouveau roman de Umberto Eco est publié par les éditions Bompiani. 528 pages. Ottocentesco !
Original et minimaliste, le site Livresques du Noir offre aux auteurs de la littérature noire un espace offrant la possibilité de faire découvrir aux internautes leur dernier roman. En retour, les visiteurs ont l'exclusivité du pitch de l'auteur. Une belle et bonne idée en ligne, à découvrir au plus vite...
Réalisée par le journaliste Enrico Porsia, l'enquête Low cost, voyage au pays du capitalisme sauvage est désormais disponible sur l'Internet à partir d'un site de la CGT. L'UGICT, la Cgt des cadres et technicien-nes, a en effet décidé de dédier une page spéciale afin de mettre en ligne cette enquête qui dévoile l’envers du décor du système Ryanair et le scandale financier, économique et social que les syndicalistes des transports dénoncent depuis 2009. Le voyage au pays du capitalisme sauvage dure 26 minutes. A voir pour comprendre comment Ryanair exerce un chantage permanent sur des collectivités territoriales et passe outre le Code du travail.
Yuri Fedotov, le patron de l'agence onusienne chargée du contrôle des drogues et de la prévention du crime, appelle à une mise en œuvre « plus vigoureuse » de la Convention de l'ONU contre le crime transnational organisé (UNTOC), adoptée il y a dix ans dans la ville italienne de Palerme. Dans son intervention à Vienne le 18 octobre dernier, Yuri Fedotov livre plusieurs exemples et estimations.Pour les seuls trafiquants de cocaïne et d'héroïne, les gains sont de l'ordre de près de 280 millions de dollars par jour, soit près de 12 millions de dollars par heure, environ 200.000 dollars par minute...A lire
Une livre et une exposition pour saluer l’art modeste et obstiné de la ruralité, au miroir de ses paysages. Textes et photographies sont l'oeuvre de Maddalena Rodriguez-Antoniotti. L'ouvrage, publié par Images En Manoeuvres Editions, sort dans les librairies le 4 novembre prochain. Il est présenté en avant-première à Bastia le 28 octobre au centre culturel Una Volta lors du vernissage de l'exposition des travaux de Maddalena Rodriguez-Antoniotti produite par le Centre Méditerranéen de la Photographie.
Historienne de formation, Maddalena Rodriguez-Antoniotti est plasticienne et essayiste. Elle a déjà publié aux éditions Albiana Comme un besoin d’utopie (2005) et Bleu Conrad (2007).
En Méditerranée, un militant écologiste se lance à la poursuite des thoniers. Il va plonger dans les eaux troubles de la surpêche.
Requiem pour un thon est le premier roman de Romain Chabrol. Il est publié par les éditions Les Petits Matins créées en 2005, par Olivier Szulzynger et Marie-Édith Alouf.
Un polar efficace à découvrir !
Depuis 35 ans qu'il pratique l'image, le romancier Denis Blémont-Cerli a des clichés à ne plus savoir qu'en faire, endormis en diapos ou entassés dans un disque dur. De plus, comme il aime bien avoir des yeux derrière la tête, Denis affectionne les panoramas, surtout quand il s'agit de Lama, son village en Haute Corse ou de La Ciotat, sa ville. Bref,un trop plein d'images en 180 et en 360 aussi pour lequel il était temps qu'il organise un peu ses collectes. Era ora ! Grâce à son neveu l'informaticien Frank Blémont, Denis Blémont-Cerli dispose enfin d'un site photo personnel. Il est encore en construction et va s’étoffer peu à peu confie l'auteur de L'Affaire des Jumeaux d'Isle Rousse. Pour voir les photos en grande taille et se « promener dedans», il faut cliquer sur taille réelle et bouger la souris. On peut aussi mettre les images en « plein écran » et en diaporamas, boutons dans la barre en bas à droite.
Denis Blémont-Cerli qui ne fait pas que photographier non plus, travaille actuellement à son prochain livre: Sept vies, plus une...A paraître en mars 2011. On comprend mieux pourquoi les lectrices de ses savoureuses chroniques sont en manque depuis un certain temps !
J'ai fait la queue pour me faire faire mes empreintes génitales. C'est pas douloureux, ça dépend de la fliquette qui te prend en main, et puis on peut choisir la couleur de l'encre indélibile. Pour les dames, c'est plus simple, il suffit d'une photocopieuse. Décidément on est fichés. Sacré haltofeu, jamais en retard !
J'ai fait la queue pour un litre de benzine. J'ai mis du colza, du fuel de chaudière, de l'huile de frite, je vais rallumer mon gazogène. Dommage que ma 4L ne fonctionne pas au fumier. J'ai plus qu'à sortir mon âne qu'a perdu l'habitude de travailler et qui se croyait à la retraite.
Quitte à régresser, je potasse mon Larousse agricole pour retrouver un vocabulaire et des pratiques oubliés. Courbé sous le joug, passer sous les fourches caudines, mettre le pied à l'étrier, j'ai plus de blé, prendre une avoinée... 3 ans seulement et on se retrouve chez Néandertal. On va finir comme les Anglais.
Suis intrigué par les "casseurs" de Lyon, pour leur vitalité précoce et organisée, le choix spécifique de la place Bellecour, le zèle de la presse. De bien belles images, une com. extra, un vrai travail de pro. Encore mieux que la Gare du Nord. Comparé aux centaines de défilés laborieux et répétitifs...
A l'assemblée nationale, le pas de sénateur sonne comme le pas cadencé du godillot, en phase avec celui du député. Même pas le temps de réformer la retraite parlementaire. "Vous nous remercierez plus tard de la clairvoyance...". En espérant qu'un minimum de mémoire populaire se souviendra en 2012. On a envie de remercier.
Pendant ce temps l'imbroglio mamie-fifille loréale n'en finit pas d'être étouffé. Pendant ce temps, fiston se fait élire patron de lump de neuilly par ce qui reste d'adhérents et nommer au conseil d'administration du bidule local, faute de réussir à ses exams. Ach ! Ces soucis dynastiques.
Pour débloquer, ça débloque ! Je me demande si je vais pas me faire reprendre une petite empreinte génitale...
* Avec nos chroniques, retrouver Arlette Shleifer dans Trace, Figure, Passage , Michel Moretti dans Mal Chronique, Elèna Piacentini dans Elénarration, Okuba Kentaro dans Kroniques d'OK, Thierry Venturini dans L'effet Venturini et Denis Blémont-Cerli dans Homo machinus sempre emmerdae
La bibliothèque italienne des éditions Métailié s'enrichit d'une captivante fresque de l'un des plus grands auteurs de roman noir italien, l'écrivain Carlo Lucarelli. L'Ottava vibrazione, publiée en 2008 par les éditions Einaudi, a été traduit par Serge Quadruppani.
Fabio Gambaro, dans Le Monde des Livres, a consacré un passionant article sur ce défi abyssin de Carlo Lucarelli. La Huitième Vibration ? C'est le premier livre de ma deuxième vie d'écrivain affirme son auteur.
Andrea Camilleri et Carlo Lucarelli sont les auteurs de l'extraordinaire romanzo a quattro mani, publié par les éditions Minimum Fax, Acqua in bocca.
Ou "c'est la bouse finale" ! Depuis le temps que ça remugle, fallait que ça sorte.
Des mômes dans la rue ? De quoi on parle à la maison ? Les parents ça existe, ça cause, ça s'inquiète. Il est où le complot ? Quand l'ump fixe la majorité pénale à 13 ans...
C'est pas le premier flashball qui crève un oeil. De Gatti à Malek Oussekine, ça peut virer à la tragédie. Dramatique aussi les pompes qui s'assèchent. Certes, ça craint, mais c'est bien aussi de chanter la marseillaise sur les champs-élysée après la chienlit, jadis ça a eu rapporté des voix. Faut peser le pour et le contre. On sent comme une hésitation fétide.
Le problème est que le gouvernement est provisoire. Les couloirs sont encombrés de peaux de bananes et de brosses à reluire. Papiers-cul, façon ramayade style-jeune-con ou lemaire style-agro-intello. Interview US-smart, façon lagarde "we inject less libido", mon cul. Forcer en douce, façon borloo-débauche-de-cabinet, cucul. Claironner façon Miam "je suis prête", c'étron. Chafouiner façon baroin qui pète à petit... Tortiller du croupion façon morano quand le maître siffle. Foirer façon chatel qui s'y croit... Galerie des places. Peints paons. Silence, le maître remanie, il jouit.
Le gaullisme est enfin mort, étrillé, étripé, déplumé, sénile, éculé (pour être poli), vidé... comme le charles-de-gaulle qui disjoncte. Avec le rafale ! Une sacrée paire ! Sauf que c'est hors de prix. Impuissant et ruineux.
D'abord virer l'infâme. Et puis élire un président qui abolira l'élection présidentielle !
En ce temps de grande confusion où le lendemain est mouillé et le passé derrière, il faut répondre présent. Je me courbe juste un chouia pour me faufiler dans ma grotte préférée, douce et vapheureuse, là où on se chuchote des trucs pas possibles, où on se fait pleins de dessins sur les parois... Las & co.