Du rififi chez chouchou par Michel Moretti
10 avril 2010
"Désormais, je ne croirai plus à aucune rumeur" déclare la nunuche à chouchou ! Tandis que l'infernal charon, cerbère du même chouchou, aboie au "complot international", aux "mouvements de capitaux destinés à déstabiliser la future présidence du G20"... et dénonce les méfaits du téléphone arabe de rachida !
Putain, ça chauffe ! "Présidence de Boulevard" titre Libé.
La communication élyséenne s'épuise à suivre les humeurs de chouchou qui craquerait que ça m'étonnerait pas. La rumeur ne vaut que par sa crédibilté. La rumeur ne vit que par sa relance. Bingo parano !
Sinon, la France (j'hésite pour la majuscule) se modernise. Dans ce contexte de redressement national, le zump a voté l'obligation pour le buraliste de fournir un cendrier biodégradable ! Il aussi autorisé le jeu en ligne ! Courbis, minc, balkany junior. Fucket's band ! Ché casino ?
En ce temps, à Rome, de "Joyeuses Pâques", le père chante-la-messe (cantalamessa) compare les accusations de pédophilie à l'antisémitisme (sic).
Si j'ai passé ma communion sans être violé (on regardait Tintin au Congo au cathé !), il faut (re)lire "Toinou, le cri d'un enfant auvergnat" d'Antoine Sylvère (Terre Humaine)pour se souvenir que l'éducation catho n'a pas été que "lait et miel" et apprécier la violence scolaire...
C'est ton oeuvre, électeur ump ! Déliquescence du pouvoir. Déficits abyssaux. Périmètre noir de la tempête. Pédophilie glauque sur la 2. Jeu de la mort. Crise du lait, du blé, de l'euro. Usines banalement délocalisées. Bouclier fiscal. Le parti du désordre...
Ca craint, "ça va mal finir" (dixit F. Léotard). La machine déraille. Ca déconne tellement que ça se voit. Pas au niveau des "Tontons flingueurs", tout juste style "Où est passé la 7ème compagnie"...
Et ça a le pouvoir d'appuyer sur un bouton atomique ! C'est pas drôle.
* Retrouver Arlette Shleifer dans Trace, Figure, Passage , Michel Moretti dans Mal Chronique, Elèna Piacentini dans Elénarration, Thierry Venturini dans L'effet Venturini et Denis Blémont-Cerli dans Homo machinus sempre emmerdae
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