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Le coup de gueule de Denis Blémont-Cerli dans BibliObs

Denis blemont cerli portrait Les auteurs français sont-ils nuls ? C'est un lecteur du Nouvel Obs dont les habitués de notre blog apprécient régulièrement les chroniques, qui pose la question. Sommes-nous tous nuls ?  Pour Denis Blémont-Cerli, la question est posée, comme un pavé dans la mare ! Une question qu'elle est bonne au moment où les conseils de lectures noires pour l'estival Nouvel Observateur recommandent 7 titres étrangers sur 8.

Commentaires

Elena

Cher Denis,

Il en va de l'industrie du livre comme de l'industrie agroalimentaire... Ceci étant, même avec une pillule à cagarella, la disgestion peut sembler difficile. Ton esprit vif et acéré aura noté au passage, que l'emballage peut avoir son importance. Autant dire que de nos jours, si Sartre avait écrit un polar, il n'aurait pas eu la moindre chance. le pire reste à venir : un joint venture entre les maisons d'éditions, les cliniques de chirurgie plastique et l'industrie cosmétique : parce que je le tue bien ! Chaque auteur jugé bankable pourra choisir sa gueule en rapport avec sa niche (marketing bien sûr), quant aux lecteurs : coucouche panier !
Peut-être sommes-nous trop rêveurs. Comment imaginer qu'un crime (ou un délit) commis chez nous puisse intéresser le reste du monde ? Faisons du serial killer, enfilons la parka pour tuer par grand froid, quelques zests d'anciens du vietnam, un soupçon d'avocat, des millions en veux-tu en voilà, un ou deux top-models, un petit coup de shaker et le tour est joué.
Le prochain polar de l'été sera signé
Denis (prononcer Dénisse) Richmond Cerrutti
A prestu

Ugo Pandolfi

Denis le souligne avec raison: c'est l'un des aspects du problème. Mais lors de nos débats durant le festival d'Ajaccio, Michèle Witta soulignait également le fait que nombre d'auteurs français ne sont guère traduisibles.

Denis

Une des raisons de cette frénésie de traduction provient sans doute des subventions à la traduction autant venant du pays d’origine de l’auteur étranger ou alors de notre propre CNL que je cite : si la rémunération au feuillet est située entre 18 € et 20,99 €, l’éditeur recevra une subvention correspondant à 50 % du coût global de la traduction. Si la rémunération est située entre 21 € et 25 € le feuillet, la subvention représentera 60 % du coût global de la traduction. Le calcul de cette subvention sera plafonné à 25 € la page.

http://www.centrenationaldulivre.fr/?SUBVENTIONS-AUX-EDITEURS-POUR-LA,578

De toute façon, l’édition se caractérise par une chasse aux subventions, d’ailleurs certains petits éditeurs ne subsistent que grâce aux aides…
Denis Blémont Cerli

http://scripteur.typepad.com/corsicapolar/homo_machinus_sempre_emmerdae/

http://plumedecume.free.fr/

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