Enquête en Corse sur la Messagère de Dieu

Révélées par Le Parisien le 30 juillet au petit matin, confirmées par l'Agence France Presse dans l'après midi, aussitôt reprises par La Croix, les mésaventures de la Messagère corse de la Vierge Marie font désormais la Une de  la presse régionale. Dès le début, les limiers de Corsicapolar avaient fouillé la question. A fond !

A genoux et dans la bouche... par Ugo Pandolfi

Tous les messagers d'une entité divine ont le même problème. Il est triple. Après  chacune de leur visitation, ils doivent non seulement  assumer le retour sur terre,  mais aussi les persécutions et les calomnies et, pire, les attaques  directes du Démon. Bref, ce n'est pas  tous les jours facile d'avoir "l'ouverture du Ciel" et d'assurer les correspondances. En Corse, pas plus, mais pas moins, qu'ailleurs.  Agnès Mignoni à qui Notre Dame a souhaité révéler sa divine autobiographie le 5 de chaque mois en l'honneur des 5 plaies de son fils Jésus sur la Croix (sic) sait de quoi elle parle.

Où ça ne s'arrange pas pour la messagère corse de la reine immaculée de l'univers et les affaires de son association La Famille Ave Maria de l'enfant Jésus domiciliée à Vescovato en Haute Corse, c'est qu'après les sérieuses réserves et mises en garde de l'Evêché d'Ajaccio en mai dernier, c'est à présent le parquet de Bastia, la PJ, les Renseignements généraux et les contrôleurs fiscaux qui ont de gros doutes sur le caractère immaculé de ses conceptions.

Une messagère mariale à qui l'on aurait donné le bon dieu sans confession ! Avec un site internet toujours soucieux de respecter catéchèse et doctrine officielle. La messagère de Vescovato a même un point en commun avec Mère Teresa et Benoit XVI : une nette préférence pour la réception de la communion buccale et à genoux. 

Je vous jure, sur la Bible, que je n'invente rien. C'est la messagère qui le souligne dans l'une de ses dernières livraisons sur le net: N'oublions pas que la communion dans la main encouragée en premier par des évêques français, a permis les Messes noires,
et le poison de l'invasion des démons de l'impureté de plus en plus partout, puisque c'est un péché grave de désobéissance à Dieu le Père, entrainant la multitude des péchés qui se multiplient ainsi dans l'Eglise et le monde entier...(sic)

C'est dingue ? Vous croyez ?

C’est l’été…par Denis Blémont-Cerli

C’est fou mais simplement ce titre invite au farniente et pour en saisir toute la tessiture il faut le prononcer en bâillant. Bien entendu vous ne ferez pas usage de ce bâillement lapidaire et responsable et que vous commettez parfois au travail vers 14h17 alors que le matin même encore, votre chef de service a repoussé d’une chiquenaude humiliante votre augmentation tant méritée.

Faire-part: Rocarbonisé...par Michel Moretti

C'est l'heure des incendies catastrophiques. A jouer avec le Malin, Michou s'est cramé ! Feu Rocard endosse (et par lui, le PS) la paternité de la future et impopulaire taxe carbone qui n'est rien d'autre qu'une usine à gaz dont le tuyau excrète une super taxation de ma benzine quotidienne et qui fait de moi le pollueur irresponsable. "Même la tête coupée, il continue de courir" dixit Huchon. Et Valls avec les Loups !

Le nouveau Philippe Carrese: un gros grain d'universel dans la rentrée littéraire

Quinze ans après Trois jours d'engatse, Philippe Carrese s'empare toujours du pouvoir, de ses jeux et de ses enjeux pour nous rendre l'universalité de l'histoire qu'il nous raconte. Carrese, trop souvent rangé trop vite  dans la catégorie des lourds légers, a cessé de rire . Il n'a pas fini d'écrire. Enclave n'est pas son premier roman  dit de "littérature générale". C'est le dernier qu'il vient de publier: le nouveau Carrese. Et qu'il soit nouveau, le Carrese, n'a rien de surprenant tant ce mec a tous les talents ! Enclave dont la sortie est prévue le 22 août, est publié chez Plon. A cette occasion, Bernard Strainchamps se livre avec Philippe Carrese  à un passionnant échange à découvrir dans Bibliosurf et dans lequel le romancier explique son éloignement de la littérature noire méridionale totalement encombrée actuellement par tout et n’importe quoi.

Le coup de gueule de Denis Blémont-Cerli dans BibliObs

Les auteurs français sont-ils nuls ? C'est un lecteur du Nouvel Obs dont les habitués de notre blog apprécient régulièrement les chroniques, qui pose la question. Sommes-nous tous nuls ?  Pour Denis Blémont-Cerli, la question est posée, comme un pavé dans la mare ! Une question qu'elle est bonne au moment où les conseils de lectures noires pour l'estival Nouvel Observateur recommandent 7 titres étrangers sur 8.

Max Obione sur écoute

Une œuvre noire, majeure et passionnante pour approcher une certaine réalité américaine par le prisme de la fiction. C'est le verdict du romancier Max Obione sur la super série américaine produite par les studios HBO The wire (Sur écoute). L'auteur du Jeu du Lézard et de Calmar au sang conseille de visionner cette exceptionnelle série  d'investigations dans son ensemble. Sur écoute comprend 5 saisons de 10 à 13 épisodes d'environ une heure chacun, soit plus de 3000 minutes.

La pilule à « cagarella » par Denis Blémont-Cerli

70 euros pour avoir la chiasse tout de suite, ça vous tente ? Oui, alors précipitez-vous sur la nouvelle pilule qui fait maigrir, en vente sans ordonnance dans toutes les pharmacies, 70 euros la boîte de 150 capsules, prendre 3 capsules par jour pour un effet maximal et prévoir une forte provision de papiers toilette !

Nera, la série noire s'impose et se fait mieux connaître par la pub via la PQR

Alain De Rocco et Pietr'Anto Scolca signent le dernier né de la collection Nera: Palermu. Avec 22 titres disponibles, la collection Nera que dirige, avec exigence depuis 2004, Bernard Biancarelli aux éditions Albiana fait la preuve à présent de sa belle maturité. Avec Paul Milleliri, Okuba Kentaro, Jean-Louis Tournié, Andria Costa, Danièle Piani, Archange Morelli, André Mastor et Jean-Pierre Arrio, pour ne citer que les auteurs des  dernières nouveautés, cette riche série noire   atteste que le polar made in Corsica se porte bien. Les éditions Albiana participent activement aux journées du Livre qui se déroulent à Ajaccio le 18 juillet et les 7 et 8 août à l'initiative de l'Association des éditeurs de Corse et la collection Nera dispose cet été d'une très large campagne publicitaire dans le quotidien Corse Matin du Groupe Hersant Media.

A remarquer également que les éditions Albiana viennent de publier un nouveau roman de l'écrivain Marcu Biancarelli, Murtoriu, où il est question d'un libraire qui, en été, ferme sa boutique  à l'arrivée des touristes.  Lire à son propos la chronique de Pierre Gambini. L'agenda estival  de Marcu Biancarelli est disponible sur le blog de l'auteur.

Thierry Venturini fait entrer la Corse en Digigraphie

L'auteur de la chronique des yeux est à découvrir dans la galerie du site Digigraphie by Epson. Thierry Venturini y présente 24 photographies originales de paysages de la Corse. Bravo Thierry et grand merci pour toutes les exclusivités offertes aux visiteurs de Corsicapolar.