Operata: Handi 20 sollicite votre opinion
24 février 2009
L'association Handi 20 recueille par sondage les avis des internautes sur la poursuite de l'operata engagée avec les Noirs de Corse pour l'accessibilité.
Piccule Fictions, une suite ?
Donnez vite votre opinion.
Clôture et résultats du sondage le 28 février 2009.
Edité à 2000 exemplaires en juin dernier, ce recueil de 30 nouvelles policières rassemblant 26 auteurs a déjà été vendu à plus de 1600 exemplaires. A ce jour 368 exemplaires sont encore disponibles auprès de l'association Handi 20.
Une très bonne nouvelle: le chiffrage précis et définitif de l'état du stock de Piccule fictions disponible à ce jour est de 389 exemplaires.
Il reste donc à vendre d'ici le prochain festival d'Ajaccio 389 Piccule fictions (et non 500 comme nous l'avions écrit avant la vérification exacte des stocks disponibles entre la Corse du sud, la Haute corse, Marseille et Paris.
Rédigé par : Ugo et Fabrice | 07 février 2009 à 18:55
Faire un opus 2, pourquoi pas ? Mais les diverses objections soulevées me semblent plus que judicieuses :
- c'est la crise (même si MAM est venue nous dire qu'en Corse, nous bénéficions d'un bouclier atmosphérique anti-crise),
- il reste 500 exemplaires à vendre,
- c'est un gros chantier nous le savons désormais,
- l'accessibilité est notre affaire mais pas notre affaire exclusive et il ne faudrait pas que les collectivités s'en désintéressent au prétexte qu'une bande de braves écrivains idéalistes s'en chargera quoi qu'il arrive.
Peut-être est-il préférable, en effet, comme le suggère Denis, d'attendre 2010. Quitte à plancher sur un projet de recueil un peu différent (une thématique imposée, un autre "produit-livre" qui tout en restant de bonne facture serait moins luxueux et donc moins cher, ou un E-livre sur le mode Lulu, diverses possibilités sont à creuser…)
En tout cas, en priorité vendre les 500 exemplaires qui restent. Ça ne signifie pas pour autant se désengager auprès de Handi 20. Mais on peut-être essayer de trouver un autre moyen de les soutenir, qui soit dans nos cordes. Lequel ? Heu… Cherchons ensemble !
Rédigé par : Elisabeth | 04 février 2009 à 16:02
D'abord vendre les 500 exemplaires qui restent, ce sera difficile : la crise est là. Ensuite voir en 2010 pour un NR2. De toute façon il n'est pas interdit aux auteurs de commencer à écrire une nouvelle dès à présent...
Rédigé par : denis | 03 février 2009 à 10:23
J'y souscris moi aussi bien volontiers mais partage complètement les réflexions d'Ugo. Le plaisir narcissique que peut avoir un auteur à offrir un de ses textes et à le voir publier ne doit pas nous faire oublier la finalité de l'operata.
En outre, si 1500 exemplaires ont été vendus, n'oublions pas que de nombreux souscripteurs de la première heure ont acquis plusieurs exemplaires. Seront-ils aussi généreux pour un numéro 2 ?
L'inévitable pourcentage de lecteurs déçus par le numéro 1 sera-t-il compensé par de nouveaux acheteurs ?
Réussirons-nous à convaincre cette fois tous ceux (collectivités locales, partenaires institutionnels...) qui ne se sont pas engagés dans l'operata numéro 1 ?
Voilà les quelques questions que je me pose à l'heure de répondre au sondage. Et j'avoue que je suis comme une truie qui doute. Merci à tous ceux qui m'aideront à éclairer ma lanterne.
Rédigé par : jean-pierre petit | 02 février 2009 à 11:00
Piccule, deuxième édition ou Piccule Numero 2 ? Quel que soit le choix retenu par Handi 20, comme Michel Jacquet, j'y souscrit bien volontiers.
Avec quelques remarques cependant:
1/ n'oublions pas d'abord que la finalité de l'operata ne consiste pas à se substituer aux éditeurs, ni aux institutions publiques ou privées qui doivent partout favoriser l'accessibilité.
2/ sans aucune subvention, ni aide publique, l'operata engagée en décembre 2007 est en effet un beau succès auprès du public, mais elle n'a trouvé en Corse aucun partenaire financier susceptible de l'encourager à ses débuts.Quatre communes seulement sur les 360 que compte la Corse, se sont engagées dans la souscription qui a permis l'impression des Piccule. Aucune grandes villes. Et sans le soutien de l'association varoise Plume d'Ecume et de nos amis imprimeurs du groupe Horizon, les Piccule Fictions n'auraient jamais vu le jour.
3/ En 7 mois effectivement, plus de 1500 exemplaires ont été vendus sur un tirage de 2000. C'est un franc succès. Mais il y a donc encore près de 500 exemplaires à vendre. Et cela me semble être LA priorité, pour l'achat de nouveaux fauteuils.
4/ Enfin, il ne coute presque rien à un auteur d'écrire une nouvelle et d'offrir son petit texte pour une bonne cause. Pour autant, l'operata pour Handi 20 a nécessité depuis décembre 2007 un patient et long travail pour un grand nombre d'entre nous et depuis juin 2008 un effort permanent pour assurer promotion et ventes. Et ce soucis constant, pour ma part et celle de www.corsicapolar.eu, n'est pas terminé. Il se poursuit. Les archives de ce blog en témoignent et pour les mois à venir encore. Cela veut dire aussi qu'il est impératif que des forces nouvelles relaient à présent nos efforts aux côtés de l'association Handi 20.
Encore une fois, l'objectif de notre operata est de faire que chacun fasse de l'accessibilité son affaire citoyenne, à l'échelle de sa rue, de son village, de son quartier, de sa commune, de son entreprise (pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi).
Autrement dit, oui, il y a encore du boulot. Mais peut être que cette tâche exige autre chose que nos petites écritures ?
Rédigé par : Ugo | 01 février 2009 à 18:31
Pourquoi ne pas poursuivre ce qui est avant tout un succès. 85 % des livres ne dépassent pas les 500 exemplaires vendus. L'idée est généreuse, le plaisir d'y avoir participé immense,les résultats satisfaisants, le tout que du bonheur. Il me semble que la poursuite de cette aventure est bienvenue. En ce qui me concerne j'y souscrit volontiers. le seul risque, au pire est d'en vendre moins. Certains auteurs ne participeront pas, d'autres nous rejoindrons, la famille s'agrandira et c'est tant mieux. Et un jour, quand on parlera du Piccule numéro 26 vendu a 150000 exemplaires nous aurons la fierté de dire: J'y étais.
C'est mon avis.
Rédigé par : Michel jacquet | 01 février 2009 à 15:33