Corsika, deuxième polar de Nicolas Michel
Les auteurs viennent de Mars et les lecteurs de Venus (suite 8 et fin) par Denis Blémont-Cerli

A bas Bush d’Irak par Jean-Paul Quidam

Babouche La preuve a été faite en direct devant le monde entier : l’arme de destruction massive trouvée en Irak est la grôle irakienne  « 44 ». C’est la chaussure qui va conduire à la faillite les grandes marques comme celle affectionnée comme cadeau par un ministre au jonc court et  « prime-sauteur».  

La godasse de Nikita Kroutchev est déjà tombée dans les oubliettes de l’histoire onusienne. Le must de la chaussure, c’est la Mountazer. Alors que l’économie irakienne a besoin de se diversifier, la nouvelle marque irakienne « Mountazer » bénéficie d’un large engouement dans le monde arabe et cet engouement se propage dans le monde entier qui n’avait rien connu de tel  depuis la chaussure de vair  et les bottes de sept lieux.

 

C’est le journaliste irakien Mountazer al-Zeidi qui a trouvé une idée originale pour faire la promotion de sa marque : le lancer de chaussures à la tête de Bush au cri de «  A bas bush ! » Au bruit des bottes américaines,  un journaliste a répondu par le sifflement de la babouche aux oreilles de Bush qui a esquivé comme il sait aussi esquivé les questions de la presse.

 

 Il fallait y penser  et, depuis lors dans les fêtes foraines, les stands du jeu de massacre ne désemplissent plus. Celui qui dégringole Bush avec une paire de babouches taille 10 ( 44 en France),  gagne des allocations de barils de pétrole. 

 

Dans une opération baptisée  « Pétrole contre chaussures », les autorités irakiennes auraient décidé de se  réarmer et auraient déjà récupéré quelques paires de chaussures d’hommes politiques français.

 

Dès la fin de son mandat, Bush pourrait signer un contrat de publicité. Ainsi il ne chausserait pas des charentaises  et pourrait envisager une tournée mondiale pour vendre son image aux « iconnaudclastes ». Il aurait déjà été contacté par la société qui a mis sur le marché la poupée Vaudou Sarkosy. Cette entreprise voudrait commercialiser le gros sabot clouté Bush. C’est une idée un peu marteau mais on ne pourra jamais clouer bibliquement  les pieds et les mains de Bush avec des mots.

 

Aux USA, les blessés amputés d’une ou deux jambes savent maintenant à quoi peuvent leur servir leurs godasses. Dans le reste du monde, les associations contre les mines anti-personnelles ont des stocks prêts à l’emploi.  

 

Cette année,  les chaussures déposées au pied des sapins de Noël attendront comme un cadeau le remplacement de Bush par Obama, avec l’espoir que le contenu sera conforme à l’emballage.

 

Depuis ces derniers jours, je ne regarde plus mes pieds de la même façon. Même en chaussant moins de 44, on peut avoir le pied qui démange. Je cire mes chaussures tous les jours en attendant des temps meilleurs…

Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)