My major party : lançons notre propre label par Eléna Piacentini
23 novembre 2008
La dernière rubrique de Michel
Moretti, le dernier commentaire de
Jean-Paul, m’ont donné une idée folle. Ce sont celles que je préfère.
Je vous rassure, vous
n’avez pas manqué un évènement musical ou vocal majeur. Ce jeune homme possède
néanmoins une caractéristique intéressante : il a lancé sa chanson sur
internet en même temps qu’une souscription ouverte à tous et destinée à le
produire. Le résultat est sans appel : il ne se passe pas une heure sans
que l’on entende sa chanson sur les radios (les radios « d’jeun’s », je
précise). Les producteurs en herbe dont le montant de l’investissement peut
aller d’un modeste 5 euros à un plus téméraire 6000 euros, commenceraient même
à rentabiliser leur investissement.
Face au triste spectacle, médiocrement mis en scène et
pitoyablement interprété par nos hommes et nos femmes politiques, je me suis
dit qu’il était plus que temps que nous prenions les choses en main.
Si les partis peuvent être comparés aux « majors » de l’industrie du disque,
pourquoi ne pas les courcircuiter afin de produire nous même nos coups de cœur ?
Plus de financement de partis, plus de financement de campagne ! Que les
plus audacieux et les plus méritants écrivent enfin leur texte ! Qu’ils
composent leur vraie musique, sans nous servir les arrangements musicaux et les
tendances du moment. Qu’ils nous fassent entendre leur voix en solo, sans
choriste, sans retouche en studio, unplug, sans chichi et sans artifice. Voix
de tête ou voix de basse, trémolos ou vibratos, nous jugerons sur pièce si leurs
motions emportent notre émotion, si leurs raisons résonnent en nous. Ras-le-bol
de ces produits préfabriqués dans des usines microcosmiques, estampillés dans
des écoles labellisées, packagés à Paris mais conçus pour résister à un salon
de l’agriculture !
On veut du vrai, du beau,
du bio !
Quoi qu’on en dise et même si les démocrates n’ont que peu de
chose à voir avec notre gauche à nous (ils gagnent eux !), les américains
ont élu Obama. Sera-t-il un grand
président ? L’avenir nous le dira. Pour tous les hommes et les femmes qui
ont pleuré aux Etats-Unis ou ailleurs ce soir là, je n’ai pas le cœur au
cynisme. Cette émotion leur appartient, elle vient de loin, elle ne se commente
pas. D’ailleurs, en mai 1981,
j’avais 11 ans et ce fut, dans ma famille, une belle soirée de joie et
d’espoir. Je n’aurais pas aimé qu’on me la gâche en me racontant la suite de
l’histoire.
Je dois tout de même confesser que mon idée à ses limites. Je
vous parlais plus haut de la chanson de Grégoire. Pour tout vous dire, je
trouve que c’est de la daube. Mais, bon tout le monde peut se tromper et
peut-être qu’il y a un deuxième degré que je n’ai pas saisi. En tout cas, pour
une fois que les auditeurs ont eu le loisir de choisir ce qui allait marteler
leurs oreilles pendant les 3 ou 4 prochains mois, dommage qu’ils aient opté
pour une soupe plus fade encore que celle qu’on leur sert habituellement !
Mais ils peuvent se consoler, eux, en se disant, que cette daube là mettra du beurre dans leurs épinards !
* Retrouver Michel Moretti dans Mal Chronique, Elèna Piacentini dans Elénarration et Denis Blémont-Cerli dans Homo machinus sempre emmerdae
Ah ! Hugo, Hugo, Hugo, Hugo, Hugo !
Ah ! Denis, Denis, Denis, Denis, Denis !
Ah ! Michel, Michel, Michel, Michel, Michel !
Ah ! Jean-Paul (ça compte pour 2, non ?), Jean-Paul, Jean (5 faut pas faire de jaloux)
Wouaouhh, avec ça je vais au moins jusqu'à Lens !
Bises à tous, ici, il neige.
Rédigé par : Eléna Piacentini | 24 novembre 2008 à 21:24
Il n'y aura pas d'augmentation du tarif des COD du verbe avoir. Par contre, les chroniqueurs qui prennent l'habitude de citer réguliérement leurs petits camarades chroniqueurs pourront peut etre se voir attribuer une prime de fin d'année. Faut voir. Rien n'est acquis.
Rédigé par : Ugo | 24 novembre 2008 à 19:48
D'accord !
Malheureuseusement, j'ai toujours été nulle en COD du verbe avoir. A l'allure où je vais,au misérable tarif fixé par Hugo et au train (TGV) où va le prix des billets d'avion, je crains de ne pas pouvoir rentrer en Corse avant...
Sauf si la crise s'installe. Dans ce cas tous les moyens seront bons : nous partirons en vélo de Lille jusqu'à Marseille où mon père viendra nous chercher en Zodiaque.
Rédigé par : Eléna Piacentini | 24 novembre 2008 à 13:11
on pourra s'écouter le temps des cerises à l'ombre des oliviers, ou a filetta (je dois avoir légèrement décroché quelque part...)
Rédigé par : michel | 24 novembre 2008 à 11:10
Denis
Maintenant que tu l'écris, je me rappelle avoir vu sa photo : un mix improbable entre un "Prince" blanc et Rudolph Valentino. C'est l'art du marketing : tout est dans le packaging ou comment mettre en scène le vent. A la Toussaint, une dame de mon village qui se désolait de voir des oliviers abandonnés m'a dit dans un soupir "nanzu,soli un ci ne era, ma e case eranu piene, avà ci vole a comprà tuttu !"
Eh oui ! Même le vent !
Rédigé par : Eléna Piacentini | 24 novembre 2008 à 09:10
Elena. encore plus fou Mickael Vendetta, la nouvelle star du web qui a inventé du vent? le concept BOGOSS LIFE. Lui ne fait rien à part dire des conneries énormes... et ça marche. Bientot il sortira un livre de pages blanches, une chanson sans paroles ni musiques ou un film sans images.
http://mickavendeta.skyrock.com/
Rédigé par : Denis | 23 novembre 2008 à 20:27