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PADDUC: Un trait très grossier

Un_trait_un_peu_large A l'échelle, le gros trait qui dessine la route nationale trace une RN de 100 mètres de large, côté mer...Comme c'est bizarre !
Dans une lettre ouverte * adressée à tous les membres du conseil des sites qui doit se réunir fin septembre,  deux associations agréées, ABCDE et U Levante, informent les membres de la commission protection de la nature, sites et paysages de la disparition de nombreux espaces remarquables et de l'importance chiffrée de la nouvelle limite des espaces proches du rivage.Exemples à l'appui, cette lettre ouverte confirme comment l'épaisseur d'un trait sur une carte peut servir à rendre impossible la détermination du statut de certaines zones. Trop grossier pour être honnête ? Dans l'imbroglio de ce triste feuilleton,   l'enquête du journaliste Enrico Porsia sur le mystère de la bande orange posait donc dès le 18 septembre dernier une question qu'elle est bonne: pourquoi les routes cachent elles de grandes superficies ?

* Téléchargement lettre_au_cds.doc

Commentaires

Lecteur Lambda de Corsica

Le journal Corsica s'est fendu d'un long article sur le "Padduc" en concluant que le problème posé par le Padduc pour quelques kilomètres de côtes n'est pas essentiel...

A chacun de se faire une opinion sur ce long exposé "ni tso ni tsa" comme disait mon grand-père... mais tout de même plutôt favorable au Padduc!

à l'adresse: http://info.club-corsica.com/poli_109_001.html

Lecteur corse Lambda...

Le journal en ligne Corsica ne pratique pas la délation et les scrupules de son rédacteur en chef semblent faire que je n'ai pas trouvé un mot sur le Padduc...

Par contre un article relève que les peoples et les Sarkosystes ont envahi l'île cet été et de conclure:
" Mais au fait, pourquoi la Corse ? La réponse vient d'un spécialiste en vacances de people en la personne d'Hugues Royer, chef d'édition de l'hebdomadaire Voici. Et la réponse qu'il a fourni au site Internet du journal Marianne vaut son pesant de crème solaire. « La Corse a deux grands atouts : on reste en France mais avec de l'exotisme, a analysé l'expert avant de poursuivre : Mais la Corse est aussi une destination branchée et people. » En clair : un bronze-culs pour jet-setters..."

On attend la suite... mais rien ne vient! Et le Padduc? La Corse ne sera plus qu'un grand bronze-cul pour jet-setters milliardaires? On doit se taire?
Alors?...
Où commence la délation et où finit l'omerta?
Comment un journal intitulé "Corsica" peut-il passer à côté d'un problème de cette envergure?

Et il n'est pas le seul, nous en convenons.

A qui appartiennent les journaux en Corse?
Quels sont les statuts des journalistes corses? Précaires, sans aucun doute.
Peuvent-ils s'exprimer librement ou sont-ils sous la coupe des riches propriétaires des journaux? Les propriétaires des journaux sont-ils aussi des propriétaires terriens en bord de mer? Ou bien les amis de leurs amis sont-ils leurs amis?
Qui osera répondre à ces questions sans omerta et sans délation?...
C'est facile d'avoir une corse attitude pour ce qui ne dérange personne et de se taire sur ce qui dérange quelques nantis...
Il ne suffit pas de dénoncer les dérives extra-muros et de se cacher derrière le petit doigt pour ne pas voir celles intra-muros.
Cela fait penser aux complots extérieurs mis en avant par les dictatures pour masquer les problèmes internes.

Dans Corsica, François Léotard parle de la corsitude et des caricatures dont sont victimes les Corses... Y aurait-il en Corse quelques personnages correspondant à ces caricatures?... Pas de nom! dirait Monsieur Poletti.

Il ne resterait plus que 90.000 Corses d'origine dans l'île. Doivent-ils accepter de porter l'opprobre méritée par quelques-un?
Heureusement, je sais que la majorité n'approuve pas et s'en tient aux vraies valeurs d'un héritage que d'autres voudraient bien bradé. C'est, grâce à eux, que j'ai encore confiance en l'avenir de l'île. Il ne s'agit pas de faire les oies du Capitole mais de préserver une terre, berceau d'une culture et d'un peuple qui ne demande qu'à survivre.




L'intraitable

La caricature, c’est l’art de grossir le trait pour dire certaines choses qu’il n’est pas toujours agréable à entendre ou à voir. Elle participe à la liberté d’expression et au débat démocratique. Faut-il rappeler que les seuls pays où il n’y pas de caricatures sont des dictatures…
Alors ceux qui ont grossi le trait sur les cartes sont peut-être des humoristes ? Il ont lancé un débat démocratique et la liberté d’expression va bon train. Mais apparemment, ils ne font rire personne. Leurs gros traits ne sont en fait que des magouilles pour dresser des plans sur la comète. Par leurs gros traits, ils affichent les traits des caricatures dont souffre la Corse depuis trop longtemps et justifient ces caricatures au détriment des vraies valeurs d’une identité bafouée. Alors le gros trait, il devrait le mettre sur leurs carrières politiques ou administratives (selon) tout en tirant un autre gros trait sur le Padduc.
La hardiesse de leur trait ( qui n’est certes pas un trait de bravoure mais plutôt de mépris vis à vis de leurs semnlables) les expose aux traits de la satyre et du celeste courroux. Malheureusement, ils savent tordre le nez à la justice. Que faut-il espérer de ce côté là, même s’il faut se battre. Voilà ! C’était un trait d’humeur… Restons intraitable contre le Padduc!

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