Je reste Hi-tech mais je mets des boules Quies par Denis Blémont Cerli
NDC à l'Horizon

Sarcome tu veux...par Michel Moretti **

Small_typogenerator_1211495676 Avant, y avait le droit et puis le devoir. C'était écrit, t'avais le droit, pas le droit, tu devais, t'étais sensé pas ignorer. Tu faisais une licence de droit* qui te donnait le droit de consommer de la loi... C'était organisé ! Y avait les droits de l'homme et du citoyen, même les femmes y avaient droit.
Aujourd'hui, c'est moderne, (c'est automatique, disait ma grand'mère) ! Aujourd'hui, t'as le droit opposable !
C'est pas difficile. Imagine ! T'as pas de logement.. mais t'as le droit opposable au logement ! Tu peux pas faire garder tes gosses, t'as le droit opposable à la garde des mômes !  T'es malade, t'as le droit opposable à la santé ! T'es trois dans ta cellule ! t'as le droit opposable à la cellule single ! T'en as marre de ta nana ! T'as le droit opposable à la meuf !  Et couette terra comme on dit en euskadit....
Ca veut dire couac, comme dit sarko ? Tu portes plainte contre l'Etat ! Qui porte plainte contre toi ! Après, on discute... Et encore fait gaffe, c'est parfois applicable en 2012, quand il y aura plus personne.
Au-Bonheur-Des-Avocats. C'est plus la peine de s'y connaitre en droit  puisqu'y en y a plus !  Rétroactivité de la loi ? What ? C'est juste une question de contrat.
On "tombe"
d'accord ! Le demandeur a intérêt à avoir les couilles blindées et les bourses pleines.
Sida social ! Sarkome de Karposy ! Vigilance, on en connaît que la forme abrégée.

* y avait pas de licence de devoir...

ex : Carla sort le 21 juillet (question : a le droit / doit  ?), ce sera plutôt fulk...

** Retrouver Michel Moretti dans Mal Chronique


Commentaires

Jean-Paul

Là, au moins, c'est clair!...
A Saint Lagavulin dont seuls les lecteurs d'Izzo connaissent l'existence en dehors des buveurs de bon Whisky!

michel

Dont acte! Le logement est un droit! Il est opposable à qui? A l'Etat qui fait la loi comme une diarrhée législative qui noie la loi sous la loi ? A la Collectivité locale ? Faite par qui cette loi, par ceux qui ne respectent pas les quotas légaux de logements sociaux. Y aura-t-il beaucoup de plaignants à Neuilly? Le logement est un droit, sympa de le rappeler.
La suite de l'article de Libé est intéressante aussi : en Ecosse, on instaure un droit opposable accompagné d'un calendrier pour répondre en besoin en logements (le seul point qui compte) avec des moyens planifiés et un débat démocratique. Et ici? Mica. Ca coûte pas cher le droit opposable, en plus c'est marrant, surtout sans moyens, sans volonté politique. Un os à ronger!
L'enseignement public et l'obligation scolaire, que je sache, n'ont pas été instaurés par une série de plaidoiries de parents d'élèves, mais bien par une volonté politique républicaine.
Foin de cette juridisation de la vie sociale, de ces greffes de droit anglo-saxon, quid du dépeçage de la Caisse des dépôts et consignation, du livret A, du 1% patronal, du non respect par les communes de leurs obligations, du directeur de cabinet de boutin....
Suis simplement lassé, fatigué de ces bienveillances béates sur ces impostures et trouve encore quelques sarcasmes. Me trouve bien entre quelques esprits veillant mal.
T'as une idée du coût et de la sagacité de la justice ? Tu trouves malin de lui confier le logement en plus... t'es fou par intermittence, Jean-Paul, dommage !
Le sarkosysme, c'est de la croyance, y a rien faire. Ca devrait même se respecter, comme tous les archaismes! Et ça donne des leçons.
Que saint-lagavulin protège les dévots d'Izzo, et les rassemble. michel

Jean-Paul

«Lorsque Jules Ferry a rendu l'école obligatoire en 1882, il n'a pas attendu que l'on construise une école dans chaque commune ; il a d'abord fait adopter par le Parlement une loi consacrant l'éducation comme un droit fondamental de l'homme. Après, chaque collectivité territoriale a été tenue de créer son établissement, et on a pu enfin scolariser tous les enfants.» Olivier Nodé-Langlois, architecte et responsable du secteur logement à ATD Quart-Monde, se fonde sur ce texte de référence dans les annales de la République pour argumenter en faveur de la création d'un «droit au logement opposable». Il précise : «Le fait de disposer d'un logement fait partie des six grands droits fondamentaux indispensables et indissociables pour que chacun puisse assumer son rôle de citoyen.» Sous-entendu, le logement est un facteur déterminant d'intégration sociale : il conditionne la réussite scolaire des enfants, l'équilibre familial, la santé de ses occupants, voire les chances d'insertion professionnelle des adultes.

Il s’agit d’un extrait d’un article du journal Libération… Simplement pour amener la contradiction au dernier article de Michel Moretti sur le droit opposable.

Je fais remarquer que, de façon générale, tout droit pour les uns entraîne un devoir pour les autres. C'est un choix de société à faire. Si les droits opposables sont les droits fondamentaux des citoyens, ils apparaissent opposables à l'injustice sociale d'abord et peuvent faire l'objet de lois ou de jurisprudences.

Je ne vois donc pas où Michel Moretti veut en venir, en dehors du fait que ce nouveau concept juridique devrait engraisser les avocats et qu'il s'agirait selon lui d'une nouvelle Sarkozinade dangereuse.

Alors je me demande si, comme cela a été le cas pour Chirac avec les Guignols de l'Info, à force d'attaquer Sarkosy, parfois de façon peu lisible, le risque ne serait pas de le rendre sympathique...

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