Le petit soldat par Michel Moretti *
28 mars 2008
Sarko chez les Allemands :
je ferai tout comme vous !
Sarko chez les Anglais : je
ferai tout comme vous !
L’histoire bégaye.
Un ancrage à l’ouest, une adhésion au monde
anglo-saxon, livrée en rase campagne, un cadeau, à l’heure où la finance
américaine déréglementée menace l’économie mondiale, où les armées
anglo-américaines s’enlisent dans un conflit impossible fondé sur une
imposture ? Engagement aux côtés de l’Otan. D’où vient ce choix ?
Quel débat ? Quelle responsabilité ?
Le petit
Nicolas jouait beaucoup avec ses soldats de plomb (saturnisme ?), il
adorait commander, je l’entendais dans sa chambre, je pensais qu’il deviendrait
un militaire… déclare sa maman. Eh
ben voilà ! On y est ! Le petit Nicolas réalise ses rêves,
bouton nucléaire en poche. Je préfère quand il joue à la poupée.
Dépôt de
gerbe au pied de la statue du Général de Gaulle, soumission à l’Otan. Tout
Sarkosy est là ! A gerber !
J’étais
pour l’Europe, Gordon était pour le Monde, Nous sommes pour l’Europe Mondiale ! Sic(k) !
Attaque
vindicative de l’opposition : la tradition minimale veut qu’on ne parle
pas de politique intérieure à l’étranger. Fi ! Il est plus malin de
présenter les engagements de la France ( ?) aux parlementaires
britanniques. Il y a du Badinguet dans ce personnage.
Je, je, je…
dis le président. Moi, je ne me sens pas partie prenante dans cette histoire.
I have a nightmare !
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