Le raidissement de la mémoire et la cohérence de la vie concrète
23 février 2008
A propos du dernier roman de Jérôme Ferrari, Balco Atlantico, paru aux éditions Actes sud, le magazine en ligne Marianne 2 livre en video un entretien avec l'auteur recueilli par Sylvain Langlois.
J'ai relevé, dans le journal culturel Le Mague, le passage d'un article élogieux intitulé: Balco Atlantico, miroir incandescent de l’âme par François Xavier.
« Il est des romans qui se jouent du hasard comme des rencontres impromptues : ils parviennent toujours à se retrouver sur le sommet de la pile, au centre de la table, dans la première chemise que l’on ouvrira au petit matin … Ils scintillent déjà de leur beauté et s’imposent. Celui-ci fait partie de cette lignée-là, ceux que l’on nomme incontournalbe, indispensable, entrant dans la toute petite famille des livres "utiles" pour le bien être de notre esprit …
Doit-on voir dans la spécialité de l’auteur – agrégé de philosophie et DEA d’ethnologie – une raison pour expliquer pourquoi il a su si bien nous emmener sur les terres minées du désir, du politique et de la violence mêlés ? Sans doute, au moins sait-il de quoi il veut parler, mais cela ne lui donne pas obligatoirement un style ni une idée ; au contraire, le moule universitaire a plutôt tendance à donner des écrits pesants, ampoulés, indigestes. Rien de tout cela, fort heureusement. Le roman part dans tous les sens comme un feu d’artifice savamment maîtrisé, intelligemment construit dans un jeu de miroirs entre le Maroc et la Corse, entre le présent et le passé, dans cette tourbe méditerranéenne qui voit pousser en ses maquis des hommes au caractère bien trempé … »
Ajoutons que Jérôme Ferrari est le traducteur corse-français des ouvrages de Marcu Biancarelli.
Article complet à l’adresse du journal Le Mague, ci-dessous:
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article4515
Rédigé par : Jean-Paul | 23 février 2008 à 20:55