Les dessous de l’affaire Colonna par Antoine Albertini et Frédéric Charpier
24 octobre 2007
Les éditions des Presses de la Cité viennent de publier, dans la collection Documents, une contre enquête des journalistes Frédéric Charpier et Antoine Albertini: Les dessous de l’affaire Colonna (2-258-07320-0 , 252 pages). En novembre 2007 s’ouvrira à Paris devant une cour d’assises spéciale
le procès d’Yvan Colonna, du 12 novembre au 12 décembre prochains. L’affaire qui porte son nom, et qui démarre
avec l’assassinat à Ajaccio, le 6 février 1998, du préfet Claude
Erignac, est sans précédent dans les annales politico-judiciaires
françaises soulignent les deux journalistes.
En marge de l'affaire Colonna, article relevé sur l'actualité de Yahoo France:
Affaire Marion/Dragacci: l'ancien No2 de la PJ renvoyé devant le tribunal
jeu 06 sep, 15h51 Envoyer par mail Envoyer via Y! Messenger Blog via Yahoo! 360 Imprimer
PARIS (AP) - L'ancien No2 de la Police judiciaire, Roger Marion, a été renvoyé le 22 août dernier devant le tribunal correctionnel pour dénonciation calomnieuse à la suite de sa mise en cause de l'ancien patron du SRPJ d'Ajaccio dans la fuite d'Yvan Colonna, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires. Roger Marion a été mis en examen en janvier 2005 à la suite de ses propos tenus en octobre 1999 devant la commission d'enquête parlementaire sur le fonctionnement des forces de sécurité en Corse. Il avait accusé Démétrius Dragacci d'avoir alerté le père d'Yvan Colonna de la surveillance policière dont son fils faisait l'objet après l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, le 6 février 1998. "En clair, d'après mes informations, c'est l'ancien directeur du SRPJ d'Ajaccio qui a prévenu son père (...) A partir de ce moment là, Yvan Colonna s'est mis à regarder sous sa voiture et y a trouvé une balise de surveillance". Lors de leur garde à vue le 22 mai 1999, plusieurs membres du commando qui a participé à l'assasinat de M. Erignac mettront en cause Yvan Colonna. Il prendra la fuite le 23 mai 1999, avant d'être arrêté le 4 juillet 2003. En 1998, Démétrius Dragacci était chargé de mission auprès du Directeur central de la police judiciaire. Il ne portera plainte qu'en décembre 2001 contre M. Marion. "Cette ordonnance de renvoi a été rendue sur réquisitions non conformes du ministère public. Nous en prenons acte. Nous nous défendrons devant le tribunal correctionnel", a déclaré Me Pierre Haïk, avocat de M. Marion. "C'était une accusation gravissime et invraisemblable", a déclaré de son côté Me Jean-Louis Rinieri, avocat de M. Dragacci, rappelant l'inimitié de son client avec la famille Colonna. "Je suis content que cette ordonnance de renvoi soit intervenue. Toute autre décision aurait été un déni de justice". Le parquet avait pris des réquisitions de non-lieu en faveur de M. Marion, estimant que les faits de dénonciation calomnieuse ne résultaient pas d'un acte spontané puisque les propos de M. Marion ont été tenus en réponse à des questions de parlementaires. La juge d'instruction Corinne Goetzmann n'a pas partagé cette analyse. La date du procès de Roger Marion, aujourd'hui préfet délégué à la sécurité dans le Nord, n'a pas encore été fixée. AP pas/mw
Rédigé par : Curiosu | 25 octobre 2007 à 14:03
Article relevé sur le site de France bleue Frequenza Mora...
Une présomption d'innocence à géométrie variable... dénoncent les avocats d'Y.Colonna
La défense d’Yvan Colonna dénoncé la présomption d’innocence à géométrie variable du chef de l’état…. Nicolas Sarkozy a défendu la présomption d’innocence à propos des soupçons d’irrégularités fiscales qui pèsent sur Bernard Laporte, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby, qui a pris lundi ses fonctions de secrétaire d’état aux sports... Pour Yvan Colonna le chef de l’état n’avait pas pris autant de précautions quand il le présentait comme l’assassin du préfet Erignac dénoncent ses avocats, maître Sollacaro et Simeoni…. On piétine allègrement la présomption d’innocence quand il s’agit d’un berger, à fortiori Corse estime Antoine Sollacaro.
Rédigé par : Ficcanasu | 25 octobre 2007 à 13:55
Antoine Albertini est un journaliste corse, correspondant du Monde, qui écrit dans le journal Corsica et sa version en ligne.
Source RMC : Yvan Colonna a été retrouvé, le 4 juillet 2003, grâce à un détenu contre 300.000 euros. C'est ce qu'affirment Antoine Albertini et Frédéric Charpier dans un ouvrage à paraître cette semaine "Les dessous de l'affaire Colonna". Antoine Albertini l'un des deux auteurs. Ce détenu a livré des « indications précises sur les gens qui ravitaillaient Yvan Colonna » explique-t-il.
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Frédéric Charpier (né en 1955) est un journaliste d'investigation français et un réalisteur de films documentaires. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages d'enquête portant par exemple sur les trotskistes ou le Parti communiste (publié lorsqu’il était collaborateur de Karl Zéro au "Vrai Papier Journal"). Le Vrai papier journal est une version papier du vrai journal de Karl Zéro. Dans un premier temps, ce journal était d'un format peu pratique avec la parution d'un supplément, le faux papier journal. Ensuite le format du journal a été diminué. Ce journal a paru entre 2000 et 2002 avant d’avoir des démêlés avec la justice pour la parution d'un article sur la Bretagne.
Principales publications
* Les RG et le Parti communiste. Un combat sans merci dans la guerre froide, Paris, Omnibus, 2000. (ISBN 2259189245)
* Histoire de l'extrême gauche trotskiste, de 1929 à nos jours, Paris, Éditions 1, 2002. (ISBN 2846120676)
* Génération Occident. De l'extrême droite à la droite, Paris, Éditions du Seuil, « Essai », 2005. (ISBN 2020614138)
* L'obsession du complot, Paris, Bourin Éditeur, « Document », 2005. (ISBN 284941025X)
* Nicolas Sarkozy : Enquête sur un homme de pouvoir, Paris, Presses de la Cité, « Document » 2007. Éd. revue et augmentée. (ISBN
Rédigé par : Jean-Paul | 24 octobre 2007 à 11:01