La Blonde frappe toujours deux fois par Marie-Hélène Ferrari
18 août 2007
C'est étonnant comme les blondes veulent toujours avoir le dernier mot. Quand il s'agit de Marie Hélène Ferrari, de retour d'un mémorable périple au bout du Cap corse, les lecteurs s'inclinent, les chiens aboient, la caravane des polardeux passe...
Au Fond, on retient de toute exhibition la discordance,
parce qu’elle
déborde, c’est l’évidence. Mais il n’en demeure pas moins que même si nous avons
dû mériter
cette soirée à Barrettali, elle a été un des points culminants de l’été, comme l’a
été la
manif de Corsicapolar en juillet !
Ils ont la pêche les JP.
Nous ne sommes pas encore tout à fait à l’heure
des bilans
de la saison, n’empêche…Voilà ce qu’il me restait à dire (pour ce soir,
ne
rêvons pas ! pensiez vous raisonnablement que j’allais me taire ?).
Merci à Jean-Pierre Orsi de tout ! d’être lui, bienveillant, magnanime
et
tellement lui ! merci de ces super trois jours qui restent pour moi un
des
moments clefs de mon destin, ensuite merci à Jean-Pierre Santini, parce
que là
aussi, tant d’effort tant de gentillesse, d’abnégation et une sorte
d’évidence,
celle de la vérité, celle qui m’a suivie tout l’été.
Très chers tous : Okuba, Les 3
JP, Jean le Croco, Michelle, et aussi Mme
Ceccacldi, toutes celles qui ont été là en Juillet avec leur tendresse
et leur
attentions, les déjantés, cette petite troupe constante qui s’est
retrouvée au
hasard des égarements des chemins à mulets corses, merci, parce que
j’ai trouvé
en vous une famille de pensée, ce second monde, que nous portons en
nous, même
quand nous jouons la normalité. Voilà, il faut du courage pour être
différent,
ce courage que je n’ai pas trouvé seule mais que j’ai découvert dans
votre rire,
votre complicité, votre présence. Dans vos livres que j’ai absolument
tous lus,
et que j’aime.
Et cela aussi c’est notre différence ? Nous nous
lisons
les uns les autres, et les autres ne lisent qu’eux.
Gracq dans Lettrine dit qu’il y a deux sortes
d’auteur :
les oiseleurs et les traqueurs, les traqueurs ont d’excellent
résultats,
meilleurs que les oiseleurs. Mais ils ont un gros défaut, ils ne
ramènent que
des bêtes mortes. Nos livres, eux, sont vivants ! Vive vous. Vive les
oiseleurs.
Au fait Oculcul, vraiment, tu as la super
classe !
La Blonde
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