Les bergers avant le deuxième tour...
01 mai 2007
Dans la revue en ligne Noir comme polar, Joël Jegouzo consacre sa chronique du 24 avril au roman de Jean-Pierre Larminier, Les Bergers, paru en 2006 aux éditions Albiana. On rêve, là : imaginez, le Ministre de l’Intérieur n’est pas devenu
Président…écrit Joël Jegouzo. Un ouvrage décapant, à lire de toute urgence entre les deux
tours, comme un cordial...
On rêve, là : imaginez, le Ministre de l’Intérieur n’est pas devenu Président…
En lisant entre les lignes, il me semble que ce scénario était déjà évoqué dans "les fossoyeurs".
Enfin, je pense... Le très ambitieux Sibarski me rappelle étrangement quelqu'un.
Mais bon, c'est peut-être moi qui interprète. Qui déforme. Qui déraille.
Tout le talent de l'auteur consiste à amalgamer faits réels et fiction, afin de rendre l'histoire plus que plausible.
Même si j'ai parfois du mal à finir certains ouvrages publiés dans la même collection, j'ai été bluffé par l'indéniable pouvoir de suggestion de ce premier roman. Bien trop subtil pour être censuré par les bien-pensants d'en haut, ce roman est résolument subversif. Tout y est fait pour amener le lecteur imprudent à penser à mal.
Mais dîtes-moi, Monsieur Larminier, c'est pas trop risqué par les temps qui courent ? Ne craignez-vous pas que la ligne de pensée que vous véhiculez (quoique en filigrane) ne soit de nature à envoyer les plus fervents de vos lecteurs aux galères ?
En plus, vous savez de quoi vous parlez, ce qui rend le récit irrésistiblement convaincant. Dangereux, tout ça...
Rédigé par : olivier | 04 mai 2007 à 12:03