De saison et avec tous nos voeux
30 décembre 2006
Le 1er janvier, à 0h05, il y aura bientôt un an jour
pour jour, j'ai tué un homme. Et ce, il faut le savoir, en toute
impunité... Je me propose de commettre un crime de même facture dans
les premières minutes de l'année nouvelle...Cet extrait de la quatrième de couverture du premier polar de Paul Milleliri (Collection Nera aux Editions Albiana) est suffisant pour inscrire la lecture de Pace è Salute aux urgences du calendrier. L'auteur excelle dans le genre Who dunnit et, comme l'écrit dans sa chronique Okuba Kentaro, Pace è Salute est un roman de démystification. Ici, nul espoir de Paradis ou d’une
quelconque rédemption. Les Dieux sont morts et le ciel est vide.